Le titre, le cas Mamadou Sakho, le mercato : Carlo Ancelotti dit tout !

Ce dimanche, le Paris Saint-Germain a sans doute fait une croix sur le titre en s'inclinant à Lille (2-1). Un avis partagé quasiment unanimement, sauf par Carlo Ancelotti, qui pense toujours qu'un sacre est possible comme il l'indique sur les ondes de RTL : « Nous avons perdu le match au moment où nous avions la maîtrise totale du match. Suite à notre but, nous avions le contrôle, et nous avons eu le carton rouge, le pénalty, et le but. C'était un match important, mais nous devons rebondir car nous jouons dès mercredi. Le titre ? Je ne pense pas que ce soit terminé. Je connais très bien le foot, tout est possible, même si ce sera difficile. Lille n'est qu'à deux points aussi, nous devons donc vite réagir aussi pour ça. Je suis arrivé ici, l'équipe était première. Mais l'objectif premier, c'est de jouer la Ligue des Champions et de faire progresser l'équipe dans le jeu. Pour l'avenir, nous allons encore nous améliorer ».

Une amélioration qui passe par une concurrence accrue. Une nouvelle donne que semble avoir du mal à supporter Mamadou Sakho, lui qui a perdu le fil de sa progression sur ses dernières sorties : « Les joueurs doivent comprendre qu'il y a plus de concurrence, et parfois certains ne peuvent pas jouer. Je n'ai pas parlé avec Mamadou, il sait qu'il a fait une erreur. Mais c'est normal, ça peut arriver. Sa réaction, son attitude, sera importante. Il a la qualité mentale pour réagir et s'améliorer en termes de performances. Quand je suis arrivé, il faisait du bon football. Mais après, il y a eu de la concurrence avec l'arrivée d'Alex, et peut-être qu'il a eu des problèmes pour s'adapter à cette situation, avec cinq défenseurs centraux. Gourcuff a eu ce même problème à son arrivée au Milan. Il a commencé par bien jouer, avant d'être en difficultés. Mamadou est jeune, c'est un joueur pour le futur, c'est important d'avoir des joueurs formés au centre de formation, comme Chantôme ou Bahebeck ».

Mais outre la formation, c'est aussi par le biais du recrutement que le PSG compte se renforcer. Mais ce sera ce coup-ci avec une politique de mercato plus ciblée : « Il n'y aura pas de révolution, c'était pour cette saison. Nous avons une bonne équipe, à améliorer. Il n'y aura pas plus de trois à quatre joueurs. Le plus important, c'est d'avoir des attaquants. Nous n'avons que deux avant-centres, nous avons utilisé Pastore, Ménez ou Nenê en pointe. Un avant-centre, ce sera la priorité. Avec Leonardo, nous programmons l'avenir. Nous travaillons pour prendre des joueurs, nous parlons tous les jours et nous sommes focalisés là-dessus. Nous avons ciblé quelques joueurs, mais nous n'avons pas parlé avec les joueurs sous contrat. Nous devons parler avec les clubs, on verra en fin de saison. Nous avons parlé avec des agents. L'objectif, ça reste d'avoir une épine dorsale française. En tout cas, je serai toujours l'entraîneur du PSG, naturellement ». Voilà au moins une certitude.