Ligue 1

Le clan Serge Aurier tape du poing sur la table !

Une nouvelle fois au cœur d'une polémique après un geste lors de Côte d'Ivoire-Mali (3-1, éliminatoires Mondial 2018), Serge Aurier a vu son entourage monter au créneau.

Par Alexis Pereira
2 min.
Côte d'Ivoire @Maxppp

L'image a fait le tour de la toile. Ce samedi, lors de Côte d'Ivoire-Mali (3-1, éliminatoires du Mondial 2018), Serge Aurier a célébré le deuxième but des siens avec un geste assez inapproprié. Une célébration hors de propos qui a immédiatement enflammé les réseaux sociaux au point même d'éclipser la prestation des Éléphants et leur importante victoire... sur le Vieux continent. Victime de sa réputation, née de ses débordements nombreux ces derniers mois (affaire Periscope, condamnation à deux mois de prison ferme pour violence sur policier, etc...), le latéral du Paris SG a été vivement critiqué pour ce que certains jugent comme une énième sortie de route.

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Face à ces nouvelles offensives, l'entourage de l'international ivoirien (32 sélections) a décidé de sortir du silence dans les colonnes de L'Équipe. «Il faut vraiment arrêter de systématiquement interpréter le geste des footballeurs après leur but. Serge n'a pas voulu donner un caractère sanglant à ce but. Absolument pas», a-t-on fait savoir au quotidien sportif chez les proches du Parisien. À première vue, il s'agirait d'une imitation d'un geste des jeunes des quartiers populaires : le gorjaï. Un mouvement qui existe même dans certains pas de danse. On est loin du choc ressenti en Europe.

Le soutien du sélectionneur et de la presse locale

D'ailleurs, en Afrique, et en Côte d'Ivoire particulièrement, cet évènement n'en est pas vraiment un. Aujourd'hui, aucun des quotidiens ne fait sa une sur ce geste. De Fraternité-Matin à Sport-Ivoire en passant par Le Quotidien d'Abidjan et L'Intelligent d'Abidjan, personne ne s'émeut de cette célébration, ces derniers préférant se concentrer sur la performance et le bon résultat des hommes de Michel Dussuyer. Avant le match, en conférence de presse, le sélectionneur expliquait qu'il comptait sur son défenseur, et ce, malgré ses soucis avec la justice et son image sulfureuse.

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«Serge, c’est un bon mec. Il a bon fond. D’accord, il a fait des erreurs. Je crois qu’il en est conscient. Il assume. Mais je ne vois pas pourquoi j’aurais dû me passer de lui. Ce qu’il a fait concerne la France, pas la Côte d’Ivoire. Quand il est avec nous, il se comporte très bien. Il est pro, et on sent que c’est quelqu’un d’apprécié par ses coéquipiers. Il ne pose aucun problème. Et il a su devenir un des cadres de l’équipe. Il fait preuve d’investissement», expliquait-il. Un décalage criant. L'image de Serge Aurier, déjà écornée, n'avait pas besoin de cette nouvelle polémique... qui n'en est visiblement même pas une...

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