La Ligue 1, Gignac, De Rossi : les dernières confessions de Sirigu

Parfaitement inconnu en France au moment de signer au Paris Saint-Germain la saison passée, Salvatore Sirigu s’est depuis fait un nom en Ligue 1. Très bon sur sa ligne, l’Italien s’est souvent distingué par des arrêts spectaculaires. Joueur-clé du groupe rouge-et-bleu, l’ancien Palermitain reste pourtant en admiration devant les nouvelles stars du club. À commencer par Zlatan Ibrahimovic.« Ça fait un peu bizarre d’avoir Ibra à tes côtés. Il faut le voir pour le croire. Un risque d’Ibra-dépendance ? Si vous avez une arme, pourquoi ne pas l’utiliser ? Après s’il ne peut pas jouer, nous nous adapterons. Mais c’est un risque à prendre », a-t-il déclaré à la Gazzetta dello Sport.

Fan d’Ibra, Sirigu a également appris à mieux connaître la Ligue 1, un championnat considéré comme mineur, mais à tort selon le portier transalpin. « Celui qui définit la Ligue 1 comme un championnat de seconde zone ne la connaît pas. Même Ibra m’a confié qu’il a trouvé certains défenseurs capables de le mettre physiquement en difficulté. Contre nous, ils deviennent tous des bêtes féroces. Et puis il y a aussi des joueurs de qualité tels que Capoue, Obraniak, Aliadière et le revenant Gignac. » Le Marseillais appréciera.

Lancé dans sa deuxième saison avec le PSG, Sirigu ne regrette en tout cas pas son choix d’avoir rallié l’Hexagone. « Si j’ai bien fait d’avoir quitté l’Italie ? Leo m’a fait comprendre que le PSG était un train impossible à rater. Je me sens investi à 100% dans le projet de Paris et je sens que Leonardo ne compte pas me faire changer d’air (par rapport aux rumeurs d’un intérêt du Milan AC). » Enfin, comme beaucoup de ses coéquipiers, l’Italien est revenu sur les dernières rumeurs de transfert de son club comme celle sur le Romain Daniele De Rossi. « Les rumeurs sur De Rossi ? C’est normal de l’associer à un projet aussi ambitieux. Mais pour laisser la Roma, il devra avoir une motivation qui ne soit pas financière. Il fait partie des joueurs sentimentaux que nous accueillerions à bras ouverts. » À bon entendeur.