Le président de la DNCG prédit une mauvaise nouvelle pour le RC Lens

Dans les colonnes de L’Équipe, le président de la DNCG, le gendarme des finances du football français, Richard Olivier, a tenu à répondre aux critiques faites à l’encontre de l’organisme de contrôle. Suite aux affaires Lens et Luzenac, la DNCG est accusée de faire preuve d’un zèle exagéré. Une version que conteste Olivier pour qui le cas du RC Lens symbolise le tort des clubs français à éviter les sanctions infligées par la DNCG.

Pour rappel, cette dernière avait interdit les Sang-et-Or de montée en L1 en juin dernier en raison du manque de garanties bancaires fournies par Hafiz Mammdov. Mécontents, les dirigeants nordistes avaient alors fait appel (en vain) avant finalement de saisir le CNOSF et d’obtenir gain de cause. Une victoire administrative que regrette Olivier. «Pour moi, le grain de sable, c’est la médiation du CNOSF (Comité national olympique et sportif français). Elle introduit une instabilité parce que ses critères de lecture ne sont pas les mêmes, elle permet à des clubs de produire de nouvelles pièces par rapport à l’échéance fixée à l’origine. »

Pire, l’homme fort de la DNCG estime que ce repêchage tardif n’empêchera pas le RCL d’éviter le pire. «Regardez Lens : pour moi, c’est le cas du Mans il y a deux ans. C’est le comité exécutif de la FFF, sur proposition du CNOSF, qui a repêché Le Mans. Vous savez comment ça s’est fini (maintenu en L2, Le Mans sera ensuite rétrogradé en Division d’Honneur avant que la FFF n’autorise sa présence en CFA). Et encore… si Le Mans était tombé en cours de saison, on aurait pu ne pas connaître le champion pendant plusieurs années car on aurait eu des procès en cascade. Lens ira-t-il au bout de la saison ? Je ne le crois pas, malheureusement. Les faits nous ont toujours donné raison.» Les supporters lensois n’ont plus qu’à prier pour que cette prévision ne se réalise pas.