Info FM, OM : Michel contesté par son vestiaire

« L’histoire se répète ». Michel n’avait pas beaucoup d’autres arguments à avancer hier après-midi après le match nul (1-1) concédé par l’OM face à l’AS Saint-Etienne, portant à 161 le nombre de jours sans victoire au stade Vélodrome. Comme face à Lille le 29 janvier dernier, les Olympiens sont même passés à deux doigts de la défaite, en marquant un but dans le temps additionnel dans les arrêts de jeu grâce à Michy Batshuayi. Déjà mis sous pression par son président Vincent Labrune aujourd’hui, Michel a été hué par les supporters. Et cela ne s’est pas arrêté là pour l’Espagnol.

Plusieurs joueurs phocéens étaient très agacés par le scénario de la rencontre. Selon nos informations, certains cadres du vestiaire ont même contesté publiquement certains choix de leur entraîneur, avant et pendant la rencontre. Le fait de placer deux « faux pieds » dans les couloirs (un droitier à gauche, un gaucher à droite) n’a notamment pas convaincu, du fait de la présence de Fletcher en pointe, excellent joueur de tête mais sevré de centres en première intention. Surtout, c’est la gestion du cas Diaby qui a été reproché à Michel par certains joueurs. Pour la première fois dans le groupe en Ligue 1 (il l’avait été en Coupe de France contre Trélissac, sans entrer en jeu), le milieu de terrain est resté cantonné au banc de touche.

Pour se défendre, Michel a rétorqué que l’expulsion de Nkoulou (à la 61e minute) avait changé son plan initial, qui était de faire entrer Diaby. Il a donc choisi de lancer Rekik, alors que Romao pouvait tenir le poste de deuxième défenseur central. Contesté par certains joueurs sur ses décisions tactiques, Michel semble peiner à convaincre son vestiaire de sa capacité à redresser la situation et d’améliorer une qualité de jeu toujours en berne. Abou Diaby, de son côté, se juge prêt à apporter sa pierre à l’édifice. Après la maladresse des dirigeants phocéens à son sujet pour la Ligue Europa (il n’a pas été ajouté à la liste des joueurs sélectionnables), il attend désespérément d’être enfin mis à conribution. Il n’y a visiblement pas que lui…