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Info FM : les vérités de Jordan Ferri sur sa situation à l’OL

Si le début de saison est idyllique pour l’Olympique Lyonnais avec deux victoires en deux journées de championnat et une première place au compteur, Jordan Ferri n’est lui pas forcément à la fête, devenu remplaçant au coup d’envoi du présent exercice. Pour FM, le milieu relayeur fait le point sur sa situation.

Par Khaled Karouri
4 min.
Olympique Lyonnais Jordan Ferri @Maxppp

Lorsque Corentin Tolisso annonçait le 27 juillet dernier poursuivre l’aventure à l’Olympique Lyonnais, ils étaient nombreux à s’en féliciter. Parmi eux, son ami et partenaire Jordan Ferri, lequel avait au préalable avancé ses arguments pour convaincre le jeune homme de 22 ans de rester entre Rhône et Saône. Pourtant, le numéro 12 rhodanien pouvait voir le capitaine de l’équipe de France Espoirs comme une menace, puisque concurrent direct à son poste : « On n’en parle pas trop, on est tous les deux milieux, mais la concurrence avec Coco et les autres milieux est saine. Ça nous pousse à aller de l’avant et à faire avancer l’équipe, c’est ce dont l’Olympique Lyonnais a besoin et c’est ce que les grands clubs ont », nous indique l’intéressé, conscient de l’importance de la concurrence.

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Pourtant, le natif de Cavaillon est directement impacté par le maintien au club de celui qui fut courtisé par Naples mais aussi par l’émergence de l’Espagnol Sergi Darder, et se retrouve désormais en position de remplaçant à l’OL, avec deux entrées en jeu en Ligue 1 face à Nancy et Caen, pour un total de 20 minutes sur les 180 déjà disputées par ses équipiers : « C’est un peu comme tous les débuts de saison, j’ai envie de dire (rires) », s’amuse-t-il, avant de poursuivre : « J’ai peu de temps de jeu, mais mon état d’esprit fait que je suis pleinement impliqué dans le collectif, j’essaie d’aider au plus l’équipe lors de mes entrées et c’est comme ça que j’ai pu récupérer une place de titulaire les années précédentes. Il n’y a aucune raison que ça ne se passe pas comme ça cette année ». Optimiste, le milieu relayeur estime donc que seul le travail lui permettra de retrouver, comme les saisons précédentes, une place de titulaire au final. Pourtant, une pointe de frustration pointe légitimement le bout de son nez.

Jordan Ferri s’est posé des questions sur son avenir à l’OL

« C’est frustrant, c’est sûr, je suis un jeune joueur qui a envie de jouer et d’être le plus souvent possible titulaire. Après, ça me force aussi à travailler, à me dépasser encore plus chaque saison. Ce sera peut-être comme ça tout au long de ma carrière. Ça me fait avancer, mais c’est vrai que c’est parfois frustrant », reconnaît Jordan Ferri, qui a cependant pu discuter de la situation avec son entraîneur Bruno Genesio, lequel lui préfère donc pour le moment dans le trident de l’entrejeu les Darder et Tolisso pour venir accompagner la sentinelle Gonalons : « Bruno me connaît parfaitement, je n’ai pas besoin d’avoir beaucoup de discussions, je sais ce qu’on attend de moi sur le terrain que ce soit en tant que titulaire ou sur le banc. Le coach compte sur moi, on en a discuté. Je connais son point de vue, il connaît le mien, je respecte ses choix, je n’irai jamais à son encontre. À moi de lui poser des soucis quand il fait l’équipe pour qu’il ait plus de mal (rires) ».

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Et s’il se projette donc dans l’avenir et veut convaincre son entraîneur à terme, c’est que le joueur de 24 ans n’a aucunement l’intention de plier bagages. S’il a pu par le passé se poser des questions quant à son avenir dans la cité rhodanienne, celui qui a rejoint l’OL en 2007 ne s’imagine aujourd’hui plus loin de son club formateur : « Honnêtement, ça m’est arrivé lors des années précédentes de me poser la question, de me demander si ça ne serait pas mieux ailleurs. Mais je dois beaucoup à ce club, c’est mon club formateur, qui est devenu mon club de cœur au fil des années. J’arrive toujours à la même conclusion : c’est un club où j’ai envie de réussir, je n’ai pas envie de partir en étant sur le banc, j’ai envie de redonner à ce club tout ce qu’il a pu me donner. Il ne faut pas partir pour partir, ce n’est parfois pas mieux ailleurs. On a un nouveau stade, un nouveau centre d’entraînement, beaucoup d’objectifs pour l’avenir : on a tout ce qu’il faut à l’Olympique Lyonnais », conclut-il. Que les dirigeants de l’OL se rassurent, le projet du club séduit.

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