Entretien avec Dylan Deligny : « Mon objectif, c’est de m’imposer à Lens et de jouer à Bollaert »

Par Alexis Pereira
4 min.
Lens Dylan Deligny @Maxppp

Après Serge Aurier, Darnel Situ ou encore Raphaël Varane, le RC Lens pourrait prochainement lancer Dylan Deligny dans le grand bain. Le prometteur milieu offensif, international français U18, s'est confié à Foot Mercato sur la délicate situation des Sang-et-Or, ses ambitions et ses rêves. Rencontre.

Foot Mercato : Tout d'abord, comment allez-vous ?

Dylan Deligny : Tout va bien, merci !

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FM : Le 20 avril et le 3 mai, vous avez pris part à deux matches amicaux avec les pros du RC Lens contre le Germinal Beerschot Anvers (2-3, 3-3), avec une passe décisive à l'aller et un but au retour. Que retenez-vous de cette partie ?

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DD : Déjà, l'ambiance au sein du groupe était très bonne. Au point de vue personnel, quand j'ai su que j'allais jouer ce match, j'ai eu un peu peur. Mais les pros m'ont rassuré et quand le match a commencé, ç'a été. Je me suis lâché. C'était plus tactique, technique alors que d'habitude en CFA, les matches sont plus basés sur les duels physiques.

FM : Ces derniers mois, de nombreux jeunes issus du centre de
formation du RC Lens ont été promus en équipe première (Varane, Aurier, Situ, Touré, etc.). Pensez-vous avoir votre chance d'ici la fin de la saison ?

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DD : Forcément, j'y pense un peu. Maintenant, j'essaie de faire de mon mieux en CFA. Et le jour où j'aurai ma chance, je la saisirai à fond. Et je pense que ça peut venir avant la fin de saison si je continue à faire de belles performances en CFA.

FM : La situation du club en Ligue 1 affecte-t-elle le groupe ?

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DD : Oui. Les joueurs ne savent pas de quoi leur avenir sera fait. Alors, forcément, au fond d'eux, il y a une grande pression. Mais comme je vous l'ai dit, il y a tout de même une bonne ambiance. Quand on vit à l'intérieur du groupe, on n'a pas l'impression que c'est une équipe qui joue le maintien. Il y a une super ambiance, tout le monde s'entend bien.

FM : À titre personnel, vous évoluez à Lens depuis de nombreuses années. Comment vivez-vous personnellement ce qui arrive au club ?

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DD : Je suis à Lens depuis dix ans. Bien avant de jouer ici, mon père et moi nous allions au stade pour voir les matches. Surtout que c'est un des plus grands clubs de France. Quand on regarde le public de Bollaert, les stars passées par ici... Ce club ne mérite pas d'aller en Ligue 2.

FM : D'après vous, le Racing a-t-il encore des chances de se maintenir ?

DD : Ça va être très dur. Il y a une petite chance, mais il faut vraiment que l'on arrive à mettre nos occasions au fond. Parce que si on ne marque pas de buts, on ne gagnera pas de matches. On peut y arriver même s'il faudra un petit miracle.

FM : Votre quotidien personnel, c'est le CFA. Comment jugez-vous votre saison ?

DD : Au début, c'était un peu compliqué. J'avais quelques soucis personnels. Depuis, tout s'est arrangé. Et depuis janvier, j'enchaîne vraiment les bons matches et je sens que je gravis les échelons.

FM : Quels sont vos objectifs à court et moyen terme ?

DD : Dans un premier temps, continuer à faire de bonnes performances en CFA. Ensuite, j'espère avoir ma chance en pro d'ici la fin de saison. Et pour la saison prochaine, j'aimerais alterner entre le CFA et l'équipe pro.

FM : Quoi qu'il se passe pour le club, vous serez toujours à Lens la saison prochaine ?

DD : Quoi qu'il arrive, je resterais à Lens la saison prochaine. J'appartiens à Lens. Mon objectif, c'est de m'imposer à Lens. Je n'ai jamais pensé à partir ailleurs. Même s'il y a eu beaucoup de contacts avec d'autres clubs, ça ne m'intéresse pas. Mon ambition, c'est de rester à Lens, notamment par rapport à mes parents, mais aussi parce que c'est ma région. Ç'a toujours été mon rêve de jouer à Bollaert.

FM : À propos de ces contacts, comment aviez-vous réagi à l'époque à l'intérêt des gros clubs de Premier League notamment ?

DD : Pour un footballeur, ça fait vraiment plaisir. Surtout pour moi, qui viens d'un petit club du fin fond du Nord. D'autant que c'étaient des gros clubs anglais.

FM : Une fois que vous aurez réussi à vous imposer à Lens, où aimeriez-vous jouer ?

DD : Mon rêve, ç'a toujours été de jouer à l'Emirates Stadium sous le maillot d'Arsenal. J'aime bien Liverpool aussi.

FM : Vous êtes international U18. L'année dernière, vous avez pris part à l'Euro U17. Que retenez-vous de cette expérience ?

DD : C'est un plus pour notre promotion. L'Euro, c'est une compétition que tous les joueurs de foot rêvent de jouer. Ce n'est pas du tout le même niveau qu'en club, c'est beaucoup plus relevé. On affronte des joueurs que l'on ne connaît pas. Et puis, la sélection, c'est toujours magique. Porter les couleurs de son pays, chanter la Marseillaise. C'est l'une des plus grandes compétitions que l'on peut jouer à notre âge.

FM : Y a-t-il des joueurs qui vous impressionnent dans cette sélection ?

DD : Je dirai Geoffrey Kondogbia, qui joue avec moi à Lens. Il y a aussi Jean-Christophe Bahebeck, l'attaquant du Paris SG, et aussi le gardien de but Alphonse Areola, qui joue aussi au PSG. Ils sont très forts.

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