Angel Di Maria agace le PSG

Courtisan déclaré d’Angel Di Maria, le Paris Saint-Germain avait dû patienter un an avant de pouvoir s’offrir la star argentine. Bloqué par les restrictions imposées à l’époque par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, le club de la capitale avait dû se résoudre à voir Fideo quitter le Real Madrid et filer à Manchester United en 2014. Une fois libéré de ses obligations vis-à-vis de l’instance dirigeante du football européen, Paris a alors profité des difficultés rencontrées par le Sud-Américain à MU pour sauter sur l’occasion et l’attirer dans ses filets contre un chèque de 63 M€ en 2015.

Un gros coup qui avait ensuite fait mouche. Meilleur passeur du dernier exercice de Ligue 1 la saison passée (18 offrandes), Di Maria s’était également montré très adroit face au but. Avec 10 réalisations au compteur en L1, l’Argentin signait sa saison la plus prolifique en termes de buts inscrits. Seules ses prestations en quart de finale de Ligue des Champions face à Manchester City ont terni son bilan. Mais aujourd’hui, c’est pire. L’ancien Merengue a perdu le sourire. Et ses statistiques n’ont plus rien à voir avec celles d’un cadre censé être l’un des leaders techniques de l’équipe d’Unai Emery.

Confirmé par Emery… jusqu’à quand ?

Avec 5 passes décisives et 1 réalisation marquée en championnat (en 13 matches), l’Argentin fait moins bien que l’an dernier à la même époque (7 buts, 6 passes avec 10 minutes de jeu en moins). Un bilan qui, selon L’Équipe, commence à agacer en interne. Samedi dernier, déjà, Patrick Kluivert avait donné la tendance après la gifle reçue à Montpellier (0-3). «Il y a des joueurs importants qui n’étaient pas à cent pour cent», avait déclaré le Hollandais. Sans être nommé, Di Maria est clairement pointé du doigt.

Déjà remis en question pour un style de jeu pas forcément adéquat avec le pressing de tous les instants réclamé par Emery, l’international albiceleste peut encore profiter de son statut de star pour ne pas aller faire un tour du côté du banc de touche. Défendu par son entraîneur, le Parisien sait aussi que le PSG ne dispose pas d’éléments capables de le reléguer au statut de remplaçant. Reste maintenant à savoir si la donne changera ou non lors du prochain mercato hivernal. Car si un dynamiteur des ailes tel un Julian Draxler débarque du côté de la Porte d’Auteuil, Di Maria aura de quoi s’inquiéter.