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Ligue des Champions : l'équipe type des 8es de finale retour

Les 8es de finale ont livré leur verdict après les matches retours. Voici l'équipe type que nous avons concoctée pour vous.

Par Aurélien Léger-Moëc - Quentin Dagbert
5 min.
Paul Pogba @Maxppp

Les 8es de finale de la Ligue des Champions ont pris fin hier, avec notamment un match d'anthologie entre le Bayern et la Juventus. La rédaction de Foot Mercato vous propose un tour d’horizon des joueurs qui ont brillé au cours de ces 8 rencontres. Dans une formation installée en 4-3-3, vous y retrouverez entre autres 1 Français et quelques surprises.

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  • Navas (Real Madrid) : si la Casa Blanca n'a pas encaissé de but au Bernabeu face à l'AS Roma, c'est surtout grâce à la prestation de son n° 1. Le Costaricain, pas franchement aidé par sa défense centrale, a dû s'interposer à plusieurs reprises face à Alessandro Florenzi (56e) ou encore Kostas Manolas (57e). Sauvé par la maladresse d'Edin Dzeko (14e) et Mohamed Salah (29e, 50e) mais aussi par son poteau droit en toute fin de match sur une frappe de Diego Perotti (88e), l'ex-gardien de Levante était imbattable. Il n'a d'ailleurs toujours pas encaissé de buts cette saison en C1.

  • Dani Alves (FC Barcelone) : il s'était mis la pression tout seul avant le match en taclant médiatiquement les joueurs d'Arsenal. Le Brésilien a assumé ses propos en livrant un excellent match face aux Gunners. Impliqué défensivement et plutôt inspiré offensivement, il a notamment délivré un superbe centre à destination de Luis Suarez pour le second but, qui a scellé définitivement le sort de la rencontre.

  • Lindelöf (Benfica) : aligné aux côtés d'Andreas Samaris, habituel milieu de terrain défensif, le jeune central de 21 ans s'est révélé comme un véritable patron. Impérial dans le jeu aérien, il a coupé plusieurs actions chaudes de Danny, Hulk ou Artem Dzyuba. Le champion d'Europe Espoirs 2015 a permis à Benfica de tenir bon au plus fort de la pression du Zenit et n'a rien pu faire sur le but russe. Mieux, il a failli s'offrir un but, de la tête, sur coup de pied arrêté. Un match plein qui valide sa progression ces dernières semaines et qui justifie, entre autres, sa convocation avec la sélection A de Suède.

Bruma (PSV Eindhoven) : si l'Atlético Madrid n'a pas réussi à trouver la faille à domicile durant 120 minutes, il en est grandement responsable. Que ce soit contre Griezmann, Carrasco ou Fernando Torres, l'international néerlandais de 24 ans a quasiment gagné tous ses duels. Dur sur l'homme, excellent dans le domaine aérien, il a permis à son club d'y croire jusqu'au bout. Avec en prime un tir au but réussi. Malheureusement pour lui insuffisant pour la qualification.

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  • Filipe Luis (Atlético Madrid) : le latéral gauche a prouvé qu'il était l'un des tous meilleurs à son poste en Europe. Le Brésilien est une assurance tous risques pour l'Atlético Madrid. Il a ainsi pallié Jan Oblak alors que celui-ci paraissait battu après avoir dévié une frappe de Jürgen Locadia sur son poteau. L'ancien de Chelsea s'est montré disponible et offensif au cours du second acte, étant très souvent présent dans la surface du PSV. En prime, il transforme son penalty lors de la séance de tirs au but décisive. Précieux.

  • Guardado (PSV Eindhoven) : le PSV place un deuxième représentant dans cette équipe type, avec l'excellente prestation d'Andrés Guardado. L'ancien ailier gauche et même latéral gauche s'offre une reconversion réussie en milieu axial, où son pied gauche s'exprime à merveille pour orienter le jeu de son équipe. Mais il impressionne aussi par son abattage dans les tâches défensives. L'international mexicain de 29 ans n'avait rien à envier aux spécialistes du poste sur ce match.

  • Pogba (Juventus Turin) : le Français était particulièrement attendu sur le match face au Bayern Munich. Et il n'a pas déçu. Buteur opportuniste dès la 5e minute de jeu, il a évolué très haut, dans un rôle hybride de milieu offensif gauche-numéro 10-numéro 6. Très proche de Morata, il a souvent impulsé le pressing, beaucoup couru, et délivré plusieurs passes excellentes pour son attaquant. C'est lui qui sert Morata sur le but refusé à tort pour hors-jeu, et encore lui qui offre un ballon de but à Cuadrado à la 44e minute. Appliqué défensivement, il a baissé de pied en fin de rencontre, épuisé par tous les efforts fournis.

  • Müller (Bayern Munich) : le débat a agité la rédaction, mais Müller a malgré tout gagné sa place dans ce onze. Oui, il n'a pas été brillant tout au long de la rencontre. Oui, il est capable de beaucoup mieux. Mais, au cœur d'une défense turinoise très regroupée, il n'a jamais cessé de se battre, a marqué le but égalisateur à la 90e minute d'une tête imparable (après l'excellent centre de Coman) et a bien joué le une-deux avec Thiago Alcantara pour le but décisif en prolongation. Un but salvateur à la dernière minute et une passe décisive, que demander de plus ?

  • Morata (Juventus Turin) : quel match de l'attaquant espagnol ! S'il n'a pas marqué contre le Bayern Munich, il a épaté tout son monde. Son incroyable chevauchée à l'origine du but de Cuadrado, où il élimine Alaba, Benatia et Kimmich avec une facilité déconcertante, restera une séquence forte de cette édition de la Ligue des Champions. Au-delà de cette action, il s'est engouffré avec gourmandise dans les espaces offerts par le Bayern, a fait vivre un calvaire à Alaba et Kimmich et s'est procuré plusieurs occasions nettes. Il a aussi été privé d'un but parfaitement valable. Preuve de son impact sur la rencontre : la soudaine incapacité de la Juve à ressortir les ballons dès qu'il a été remplacé par Mandzukic.

  • Ibrahimovic (PSG) : pas assez efficace en Ligue des Champions le Suédois ? Il a répondu avec toute sa morgue lors du match retour contre Chelsea, à Stamford Bridge. Une passe décisive pour Rabiot d'un centre parfaitement glissé dans le dos de la défense, et un but décisif à la réception d'un centre de Di Maria, et voilà comment Zlatan a scellé la qualification du PSG. Il a aussi été très impliqué dans le replacement défensif et dans la construction du jeu.

  • Suarez (FC Barcelone) : un but d'anthologie qui a mis fin aux (maigres) espoirs d'Arsenal, qui était revenu à 1-1 quelques minutes plus tôt. Sur un centre de Dani Alves, l'Uruguayen s'est parfaitement démarqué avant d'envoyer une reprise acrobatique dans la lucarne opposée. Déjà l'un des plus beaux buts de la saison en Ligue des Champions. C'est aussi lui qui décale Neymar sur le premier but des Blaugrana. Indispensable.

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