Ligue des Champions

LdC, Arsenal : Wenger peste contre l’arbitrage et explique l’absence de Giroud

Terrassé hier par le Bayern au terme d’une rencontre riche en rebondissements (0-2), Arsenal voit son avenir européen sérieusement menacé. Au sortir de la rencontre, Arsène Wenger n’a pas caché sa déception, ni sa colère envers certains faits de jeu et décisions arbitrales.

Par La Rédaction FM
3 min.
Arsenal FC Arsène Wenger @Maxppp
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Avec des « si », on peut toujours refaire l’histoire. Si Mesut Özil n’avait pas manqué son pénalty à la 8e minute de jeu hier face au Bayern, peut-être que l’action sur laquelle Szczesny fut expulsé n’aurait jamais eu lieu, et peut-être bien qu’Arsenal aurait vécu un match tout à fait différent. Or, l’Allemand a bien raté son pénalty. Comme conscient de la fébrilité de son compatriote, Neuer n’avait pas complètement choisi son côté devant la course d’élan hésitante du tireur. « Oui, Özil était affecté. Il voulait trop bien faire ce soir. Ça arrive, on ne peut pas lui reprocher quoi que ce soit » assurait le manager des Gunners Arsène Wenger au sortir de la rencontre. Le technicien français s’est lui aussi fait l’adepte de « si », notamment pour pointer un arbitrage qu’il conteste, la fameuse expulsion de Szczesny à la 37e minute de la rencontre en premier lieu.

« Tout a été contre nous ce soir. On aurait dû mener 3-0 avant qu'ils ne puissent reprendre leur souffle dans le match. On a fait de grosses erreurs mais notre état d'esprit était fantastique. (…) L'exclusion a complètement changé le match qui jusque-là était de très bonne qualité alors que la seconde période a été plus ennuyeuse. L'arbitre a pris une décision qui a tué le match. En Angleterre, on n'est pas trop habitué à ça, on se plaint de temps en temps mais souvent ce genre de faute n'est pas sifflé. Mais les règles sont différentes en Europe. J'ai des regrets ce soir, la décision a peut-être été mal jugée. Je ressens de la frustration. La soirée tenait toutes ses promesses. » Abattu, l’entraîneur a tout de même tenu à féliciter son équipe, « qui a montré de la qualité, de la classe. »

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Une équipe qui était néanmoins amputée par l’absence de son avant-centre Olivier Giroud, lequel n’a pas été aligné sur la pelouse. Difficile de ne pas faire un lien avec la situation personnelle du joueur, lui qui est actuellement dans la tourmente médiatique. Wenger a préféré décrire un choix sportif plutôt qu’une punition. « Concernant Giroud, quand je le fais jouer tout le temps, vous me le reprochez, quand il ne joue pas, vous me le reprochez aussi. Vous devriez être contents. Ce n'était pas une punition, juste un choix. C'est une forte personnalité et ce qui s'est passé dans sa vie personnelle n'a pas influé sur ses prestations. Je voulais lui donner une chance de revenir plus frais, car il est fatigué, et aussi donner sa chance à Sanogo qui a été très bon. » Wenger a beau défendre ses choix et fustiger l’arbitrage, son Arsenal se retrouve dans une situation défavorable similaire à celle de la saison passée (avec une défaite 1-3 à l’Emirates face aux mêmes Bavarois). Ne reste aujourd’hui que l’espoir d’un retour tout aussi similaire…

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