Ligue des Champions

L’Atlético de Madrid de Diego Simeone n’est pas mort !

L'Atlético de Madrid a surpris Liverpool (1-0, 8e de finale aller de Ligue des Champions), se rappelant au bon souvenir de l'Europe du football qui le voyait déjà éliminé.

Par Alexis Pereira
2 min.
Atlético Madrid Diego Pablo Simeone @Maxppp

La rage de Saul Ñiguéz au moment de célébrer son but, celui de la victoire face à Liverpool ce mardi soir (1-0, 8e de finale aller de Ligue des Champions), symbolise l'état d'esprit de l'Atlético de Madrid. «Beaucoup de gens veulent nous tuer, on nous critique beaucoup, mais les supporters de l'Atlético, les vrais, sont là dans les bons et les mauvais moments et nous devons leur montrer notre reconnaissance sur le terrain», a confié le milieu de terrain espagnol en zone mixte, à l'issue de la rencontre, repris par son ami et partenaire Koke.

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«Nous avons fait un match énorme quand personne ne misait un euro sur nous, mais l'Atlético, c'est ça, on donne tout dans les moments difficiles devant notre public», a-t-il lâché. Loin d'être favoris avant la rencontre, les Colchoneros, pas franchement fringants cette saison, ont déjoué les pronostics dans le plus pur style Diego Simeone. «L'Atlético a été l'Atlético», lance As. Une résurrection bienvenue, un sursaut d'orgueil orchestré de main de maître par el Cholo. Une démonstration défensive face au champion d'Europe en titre et l'une des meilleures attaques du Vieux continent, finalement bien timide sur la pelouse du Wanda Metropolitano.

Les Reds l'ont mauvaise

Une enceinte chauffée à blanc par le public madrilène, véritable douzième homme, présent en masse avant même l'entrée des artistes sur la pelouse. «Nous avons commencé à gagner le match au rond-point en arrivant au stade en voyant les gens enthousiastes, ambitieux, optimistes et sans peur... Cela a réveillé le groupe : si nous devons souffrir, nous souffrirons ensemble. En bloc, l'équipe et le public», a résumé le coach argentin, évidemment fier de son coup. Et si en Espagne, cette soirée magique de l'Atléti est célébrée comme il se doit, en Angleterre, on est davantage amer.

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La manière n'a pas forcément plu. «Ils ont marqué sur une occasion qui n'en était même pas une. Ils ont été plutôt chanceux. (...) C'est leur façon de jouer », a analysé Virgil van Dijk en zone mixte. L'arbitrage non plus. Ainsi, Jürgen Klopp a regretté d'avoir été obligé de sortir Sadio Mané à la pause pour qu'il ne prenne pas un deuxième avertissement. «Il était pris pour cible, clairement. Ils voulaient qu'il prenne un deuxième carton jaune. L'atmosphère du soir a été difficile à gérer pour l'arbitre», a lancé le technicien allemand en conférence de presse d'après-match avant de conclure. «Il reste 90 minutes à Anfield. Bienvenue».

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