Gustavo Campanharo : «À Ludogorets, on part pour essayer de surprendre le PSG »

Un rendez-vous déjà décisif. Après un nul sur sa pelouse face à Arsenal (1-1, 1ère journée de Ligue des Champions), le Paris SG défie le Ludogorets Razgrad, à Sofia. Le champion de Bulgarie, qualifié au terme de trois tours de qualification (Mladost, Étoile Rouge de Belgrade puis Viktoria Plzen), a créé la surprise à Bâle, en décrochant un point après avoir longtemps cru tenir la victoire (1-1). Gustavo Campanharo (24 ans), ancien pensionnaire de l’Évian TG, a rejoint la formation de l’Est cet été. Il nous en dévoile certaines facettes. « Le championnat de Bulgarie ne figure pas parmi les meilleurs d’Europe. Mais Ludogorets est bien au-dessus des autres clubs. C’est un club bien structuré. Ma première impression est très bonne. J’ai trouvé un groupe très fort avec beaucoup de joueurs de qualité, beaucoup de Brésiliens, des Roumains et bien sûr des Bulgares. Ce mélange donne un groupe très fort », nous a-t-il expliqué, dressant la liste des éléments les plus dangereux.

« Il y a beaucoup de bons joueurs, comme Marcelinho, un Brésilien qui vit ici depuis six ans (naturalisé bulgare, le milieu offensif de 32 ans est devenu international A et compte 5 sélections pour 2 buts), Jonathan Cafu est aussi très bon (attaquant de 25 ans passé par Ponte Preta et São Paulo), Wanderson également (ailier de 28 ans passé par Portuguesa et le Grêmio Barueri). Ce sont des grands joueurs, des références dans le groupe », a-t-il indiqué, précisant que son équipe pratiquait un football fait « de passes courtes, très pragmatique, avec deux touches de balle maximum, toujours vers l’avant ». Le PSG est prévenu… et très attendu. « On sait que ça va être un match extrêmement difficile, le groupe travaille dur. Nous sommes au vert depuis samedi, dans un hôtel, pour préparer cette rencontre. Tout le monde est très concentré parce qu’on sait que le PSG est une équipe de grande qualité, qui aime avoir le ballon, qui cherche toujours à contrôler le jeu. Nous sommes concentrés. On part pour essayer de les surprendre », a-t-il lancé.

Ludogorets vise la 3e place... ou mieux !

Auteur de 3 réalisations et 9 passes décisives en Ligue 2 la saison dernière, l’Auriverde connaît bien le football français. Il a donc glissé quelques renseignements à ses nouveaux partenaires. « Comme je jouais en France la saison passée, on m’a demandé des renseignements. Et même si je n’ai pas pu jouer contre le Paris SG, j’ai pu voir que l’équipe n’avait pas beaucoup changé, hormis quelques joueurs et l’entraîneur. Nous avons eu des séances vidéo ces deux-trois derniers jours. On a pu voir que c’était une équipe qui aimait toujours avoir le ballon, aller de l’avant », a-t-il glissé avant de poursuivre. « Nous devons être très attentifs et voir comment ils démarrent le match. Nous essaierons de conserver notre style de jeu, de mettre en place tout le travail fait à l’entraînement dans la semaine. Je pense que ça va être un bon match, entre deux équipes qui "traitent" bien la balle et aiment aller de l’avant», a-t-il promis, restant tout de même prudent.

« Mais nous devrons être très concentrés pendant tout le match, parce que le PSG n’est pas une équipe quelconque et ses joueurs peuvent faire la différence à tout moment », a-t-il laissé entendre, affichant ensuite les ambitions de l’écurie bulgare, quintuple championne en titre, pour sa deuxième participation à la C1 après 2014/15. « Arsenal, le PSG et le FC Bâle sont trois équipes très fortes, mais nous voulons, au minimum, accrocher une qualification en Europa League. Nous allons travailler dur, pour essayer de surprendre tout le monde. Nous allons tout faire pour aller chercher cette 3e place et, pourquoi pas, la 2e, qui nous permettrait de nous qualifier et de continuer à écrire l’histoire du club en Europe », a-t-il conclu. Le Paris SG sait donc à quoi s’en tenir, le Ludogorets Razgrad de Gustavo Campanharo et du coach Georgi Dermendzhiev - doté d'un budget d'à peine 5 M€ - n’a pas l’intention de jouer les faire-valoir.