Le centre de formation du Paris Saint-Germain regorge de talents. Malheureusement pour le club de la capitale, beaucoup d'entre eux préfèrent signer leur premier contrat professionnel ailleurs en raison d'un faible temps de jeu. Les doutes subsistant sur l'avenir de Tanguy Kouassi et Adil Aouchiche en sont d'ailleurs le parfait exemple, même si Leonardo estime avoir tout fait dans ces deux dossiers.
Si le Paris Saint-Germain se félicite d'avoir un groupe professionnel plus étoffé et plus complet pour affronter les diverses échéances de la saison, le club de la capitale peine toujours à régler un de ses gros problèmes : l'avenir de ses jeunes pépites. Nombreux sont en effet les jeunes issus du centre de formation à avoir plié bagage pour aller signer leur premier contrat professionnel à l'étranger. La raison évoquée est souvent la même : l'effectif starisé du PSG rend presque impossible l'éclosion de ces espoirs au plus haut niveau. Et dernièrement, deux nouveaux exemples illustrent ce souci. Tous les deux âgés de 17 ans, Tanguy Kouassi et Adil Aouchiche négocient depuis plusieurs mois avec leur club.
En ce qui concerne le premier cité, apparu cinq fois en équipe a (1 fois en Ligue des Champions, 1 fois en Coupe de la Ligue, 1 fois en Coupe de France et 2 fois en Ligue 1), un avenir du côté du RB Leipzig semble acté. Quant au deuxième, il s'est dit prêt à rester dans la capitale, mais pas à n'importe quel prix. En effet, Aouchiche réclamerait une grosse prime à la signature pour sceller son futur chez les Rouge et Bleu. Autant de complications qui font trainer les choses en longueur. Où en est-on aujourd'hui ? Venu à la rencontre des journalistes en zone mixte après le match gagné à Lorient (1-0), Leonardo a livré son sentiment dans ces deux dossiers.
Leonardo a joué cartes sur table
«On doit arriver au bout. On a une politique qui est peut-être différente par rapport aux autres. On a fait jouer des jeunes à qui il reste un contrat de six mois. Des jeunes qui ne sont pas encore majeurs. C'est vrai que le règlement ne nous aide pas trop. On est obligé de faire un contrat de trois ans avec des jeunes qui vous disent après "je pars, je ne pars pas." Vous savez comme moi tout ce qui existe dans ces cas. Je pense qu'on a tout fait pour ces joueurs-là. Aujourd'hui, leur décision est dans leurs mains», a-t-il déclaré, avant de poursuivre.
«Je pense que ce qui est important, c'est d'avoir conscience de qui veut rester ici. C'est très important. On dirait qu'ils ont envie de rester. On doit le formaliser, on ne l'a pas encore fait. C'est une question que l'on doit régler parce qu'il y a encore des doutes. Mais pour rester au PSG, il ne faut pas avoir des doutes. On a fait jouer des joueurs en Ligue des Champions comme Tanguy (Kouassi) et en Ligue 1 avec Aouchiche, avec la possibilité de le perdre dans six mois. On l'a fait parce qu'on croit en eux. On a une ligne de conduite : celui qui est meilleur, joue. C'était leur cas. Le règlement doit changer. On doit avoir une possibilité d'avoir un projet plus long. Un contrat de trois ans pour un jeune ce n’est presque rien». Le message est passé. Reste à savoir si cela débouchera pour autant sur deux happy ends.
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