Après avoir vendu Nicolas Pépé pour 80 M€ à Arsenal l'été dernier, le LOSC s'attend de nouveau à réaliser de belles plus-values cet été, et ce malgré la crise liée à l'épidémie de coronavirus. Le président Gérard Lopez assure avoir déjà plusieurs dossiers sur le feu.
Le modèle économique du LOSC est clair, basé sur le trading. Grâce à l'oeil expert de Luis Campos, conseiller du président Gérard Lopez, le club nordiste repère chaque année de futures pépites, qu'il revend à prix fort deux ou trois ans plus tard. Cet été, c'est le défenseur Gabriel qui fera partie des plus-values, puisqu'il est annoncé de plus en plus proche de la Premier League et particulièrement d'Everton.
Interrogé par Skysports, le président du LOSC a fait les présentations. « Gabriel est une machine, il est sur le chemin potentiellement d'un grand club », a-t-il notamment déclaré. Mais Lopez a surtout parlé du mercato estival qui s'annonce. Pense-t-il comme les autres que l'épidémie liée au coronavirus va déboucher sur une déflation des prix sur le mercato ? Il assure déjà qu'il avait déjà bien avancé sur plusieurs dossiers, dans le sens des arrivées comme des départs, avant la crise. « Cela ne se serait pas produit avant l'ouverture du marché estival mais nous avons vu de l'activité, beaucoup d'activité même », a-t-il glissé, avant d'en dire plus.
Gérard Lopez ne croit pas à un mercato au rabais
« J'ai parlé à un certain nombre de très grands clubs qui, comme les grandes entreprises ou les grandes institutions, prennent des situations comme celle-ci comme une opportunité potentielle de se renforcer à l'avenir », a-t-il assuré. « Nous n'allions jamais vendre plus de trois ou quatre joueurs cet été, et je pense que cela va rester vrai. Quelqu'un m'a demandé si je voyais une baisse de la valeur [des joueurs] ... mais ce n'est pas venu dans les discussions que j'ai eues », a-t-il poursuivi.
Voilà donc un indice fiable sur le contenu des discussions entre clubs, alors que Lille, encore plus que les autres, a besoin d'un mercato fort pour des finances stables. À en croire Lopez, il ne faut pas s'attendre à un marché au rabais, pourtant annoncé de toutes parts. Mieux, il assure pouvoir bientôt annoncer de premiers mouvements. « Nous avons travaillé sur des choses, et je suis confiant de conclure certains de ces accords dans les deux prochaines semaines », a-t-il conclu. De quoi donner le ton pour la suite.