Arrivé cet été en provenance de l'Hajduk Split, Toma Basic connaît des débuts mitigés chez les Girondins de Bordeaux, entre temps de jeu réduit et polémiques autour de son transfert. Contacté par nos soins, son représentant réplique.
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Toma Basic (21 ans) nourrit malgré lui quelques bruits de couloir du côté des Girondins de Bordeaux. Le prix de son transfert cet été (3,5 M€), en provenance d'Hajduk Split en Croatie, est au cœur des débats, d'autant que le milieu de terrain joue très peu (3 apparitions en Ligue 1). Hugo Varela, le bras droit de Joe DaGrosa, nouveau patron du club au scapulaire, était d'ailleurs sorti du silence pour calmer le flot des rumeurs dans les colonnes de 20 Minutes. «L’évaluation d’un joueur est très subjective. Pendant le mercato, on ne pouvait que dire oui ou non quand c’était trop cher. Si sa valeur était d’un 1,5 million d’euros et que le club a payé 3,5 millions d’euros, on ne pouvait rien contrôler. C’est M6 qui a négocié directement avec des gens. Nous, on a juste pensé le prix était le bon, M6 était d’accord, le coach aussi et on a donné le dernier O. K.», avait-il expliqué.
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Interrogé en conférence de presse, Éric Bédouet, coach des Marine-et Blanc, a également évoqué la question. «On ne va pas mettre plus de pression que cela à Toma Basic. C’est un jeune joueur qui a du talent. Il va apprendre à jouer un football différent qui est très physique», a-t-il confié, relayé par Sud Ouest. Du temps, c'est aussi ce que demande le représentant de l'international Espoirs croate (6 sélections, 1 but) M. Aliaj. «Je crois dur comme fer en Toma. Il faut laisser le temps au joueur de s'acclimater. Je suis sûr qu'on verra prochainement son vrai visage et son pied gauche de qualité», nous a-t-il expliqué avant de poursuivre. «Je veux qu'il reste en France. Il a beaucoup appris ces six derniers mois et je crois que Bordeaux est le club parfait pour qu'il exprime son potentiel», a-t-il lâché.
«Je crois dur comme fer en Toma, il faut lui laisser du temps»
Au sujet du prix du transfert, l'agent a d'emblée dégonflé la polémique. «Je me souviens aussi que, quand l'Olympique Lyonnais a recruté Dejan Lovren au Dinamo Zagreb, on disait en France que c'était trop cher. Aujourd'hui, il est titulaire à Liverpool et vaut 50 M€ après un Mondial brillant avec la Croatie. On peut donc dire que l'OL avait fait un bon deal à l'époque», a-t-il illustré, expliquant que son adaptation est en bonne voie, et ce, malgré les nombreux changements déjà intervenus depuis son arrivée au Matmut Atlantique (non-inscription en Ligue Europa, changement de coach, arrivée de Ricardo au poste de manager général, nouveaux propriétaires).
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«Il est super heureux à Bordeaux. Il a rejoint un grand club, dans l'un des cinq grands championnats d'Europe. Il est bien dans la ville, il commence à se faire à la langue», a-t-il expliqué avant de poursuivre. «Sportivement, on est un peu déçu, c'est sûr, mais j'ai confiance en Toma. Avec du temps, il va montrer son talent», a-t-il indiqué. Ce mercredi, le jeune Croate, considéré comme un talent en devenir au pays, sera titulaire en 8e de finale de Coupe de la Ligue, face à Dijon. L'occasion de lancer véritablement son aventure bordelaise.
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