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Dossier Mario Balotelli : Julien Fournier charge l’OM et sa direction !

Longuement interrogé par Nice Matin, le directeur général de l’OGC Nice Julien Fournier a clairement expliqué que l’Olympique de Marseille ne pouvait s’en prendre qu’à sa direction pour son échec dans le dossier Mario Balotelli.

Par Alexis Pereira
3 min.
OGC Nice Mario Barwuah Balotelli @Maxppp

L’OGC Nice et l’Olympique de Marseille se renvoient la balle depuis quelques heures dans le dossier Mario Balotelli, clos depuis lundi soir et un communiqué officiel du Gym annonçant que l’attaquant international italien passerait sa troisième saison sous les couleurs du club azuréen. Jean-Pïerre-Rivère et Jacques-Henri Eyraud ont tous deux procédé à un tour médiatique pour donner leur version des faits. Ce mercredi, dans les colonnes de Nice Matin, un autre acteur-clé de l’opération, Julien Fournier, a livré la sienne.

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« Ce fut un énorme feuilleton médiatique pour le grand public. Mais ce qui est important à l’OGC Nice, c’est de ne pas subir les événements. C’est ce qu’il s’est passé. On est toujours resté serein. Sachant que le temps jouait pour nous », a d’abord lancé le directeur général de l’OGCN avant de poursuivre. « Si je me place cinq minutes à la place des dirigeants de Marseille, c’est 100% de leur responsabilité. C’est une évidence. Il n’y avait pas de Coupe d’Europe à Nice, Marseille joue la Ligue Europa, on peut comprendre sur le plan humain que le joueur tende l’oreille. Mais je pense que les dirigeants olympiens, et je fais bien la différence entre eux et l’OM, ne pouvaient pas plus mal s’y prendre dans les négociations», a-t-il lancé.

L’OM seul responsable pour Fournier

Un petit tacle, répété quelques instants plus tard dans les colonnes du quotidien régional, avec des destinataires bien précis, bien que pas nommés. « Il y a un symptôme à l’OM que je connais bien pour y avoir passé 13 ans. Je pense, comme tout le monde, avoir été frappé par cette maladie. Certains sont frappés à des degrés différents et plus rapidement que les autres. Mais quand on est à l’OM, on a parfois ce sentiment d’immunité qu’on puisse faire tout et n’importe quoi sans considération pour les autres clubs», a-t-il lâché avant de balayer les bruits ayant indiqué qu’il est le responsable de l’échec des négociations, rappelant que, comme pour Alassane Plea, parti à Mönchengladbach, les Aiglons tentent toujours de respecter les souhaits des joueurs souhaitant quitter le nid.

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« J’ai défendu avec ferveur l’OM pendant 13 ans. Je ne renierai jamais mon passé, mon attachement pour ce club. Mais aujourd’hui je suis fier de travailler à l’OGC Nice et je défendrai bec et ongles le maillot rouge et noir. Marseille est un adversaire sportif. C’est une concurrence sportive, dans le recrutement aussi. Chez les jeunes, mais également chez les pros comme le cas Balotelli le montre. Je l’ai appris de mon cher et tendre président, souvent l’ego paupérise l’intelligence des gens. Et les Olympiens ont fait preuve d’un tel ego, que ça les a empêchés de se mettre à la table des négociations. À Nice, on fait d’autres erreurs, mais on sait rester dans l’humilité. Dans le foot, si vous pensez être arrivé, c’est là qu’arrivent les accidents», a-t-il martelé avant de conclure. «Nice n’a jamais forcé la main à Balotelli pour rester». C’est dit.

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