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Ben Arfa, Belhanda, Boudebouz : les révélations de Rivère sur la fin du mercato de l'OGC Nice

Le mercato a refermé ses portes vendredi soir en France. Et pour l'OGC Nice, cet été a été particulièrement animé. Interrogé par France Bleu Azur, le président Jean-Pierre Rivère a dressé un bilan tout en lâchant quelques petites indiscrétions.

Par Dahbia Hattabi
3 min.
OGC Nice Hatem Ben Arfa @Maxppp

La saga de l'été. Durant ce mercato 2018, le feuilleton Mario Balotelli a longtemps rythmé les journées de l'OGC Nice. L'Italien, qui n'était pas contre un départ, était le joueur visé par l'Olympique de Marseille pour devenir son "grand attaquant". Un rôle qu'il continuera à tenir chez les Aiglons, puisqu'il a décidé de poursuivre l'aventure avec les pensionnaires de l'Allianz Riviera. Une fierté pour Jean-Pierre Rivère. Interrogé par France Bleu Azur, le président niçois a confié : «Les gens ne réalisent pas ce que c'est de garder Mario Balotelli. Quand on voit que les grandes écuries ne réussissent pas à prendre un "grand attaquant", je pense que les Niçois ne se rendent pas compte du travail effectué par le club. Et quand on ne joue pas la coupe d'Europe, et bien c'est 17 millions d'euros de budget en moins». Le patron du club français est revenu ensuite sur les coulisses de ce dossier chaud.

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«On s'est rendu compte que trouver un attaquant du calibre de Mario c'est très compliqué. Ils sont très rares, très chers. Ce sont des dossiers très compliqués. On avait une liste de noms. Le club avait ciblé deux, trois joueurs mais le fait de ne pas jouer la coupe d'Europe c'est plus délicat pour attirer un avant-centre. On est resté tapis dans l'ombre, et dès que l'on a eu l'opportunité de poursuivre avec Mario on l'a fait. Il avait un bon de sortie, mais il est bien à Nice. Quand on vu que c'était possible, on s'est remis à table avec lui, et il a fait le choix de rester». Un joli coup de la part de l'OGCN. Mais l'écurie azuréenne aurait pu faire coup double en rapatriant Hatem Ben Arfa en toute fin de mercato. Libre depuis son départ du Paris Saint-Germain, l'ancien de l'OL a finalement décidé de rejoindre le Stade Rennais. Un choix que commente Rivère.

Rivère lâche ses vérités sur le mercato

«Quand un joueur à la fin du mercato est encore libre on essaye, pour voir. C'est ce que l'on a fait car on se dit s'il veut vraiment aller à Rennes, il signe avant le début de la saison, il n'attend pas la fin du mercato. Et puis il a déclaré ne pas vouloir revenir avec son ex. On ne peut pas pousser un joueur à venir nous rejoindre». Nice a aussi tenté de rapatrier Younès Belhanda (Galatasaray). Mais là encore, toutes les conditions n'étaient pas réunies pour finaliser cette opération. «Belhanda c'est 4 millions d'euros de salaire net par an, 700.000 euros par mois. On regarde avec son président s'il peut nous le prêter. Younes adore l'OGC Nice. On adore Younes. Il était prêt à baisser de moitié son salaire. Mais c'était 10 millions pour un transfert plus le salaire! C'est impossible pour l'OGC Nice».

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Pour d'autres raisons, les Aiglons ne sont pas parvenus à mettre la main sur Ryad Boudebouz (Betis). «Cela fait deux ans qu'on le suit. On essaye mais malheureusement son club n'a pas voulu le lâcher. C'était pour nous un complément. Dans notre tête, notre mercato s'arrête quand Mario décide de rester», a précisé Jean-Pierre Rivère, très content du recrutement estival, au micro de France Bleu Azur. Le président a avoué qu'il allait d'ailleurs s'occuper d'un autre dossier important à présent. «Aujourd'hui, on a des actionnaires qui veulent récupérer une partie de leur investissement. Je m'y suis opposé. Mais on va trouver une solution pour satisfaire tout le monde. Donc ça nous laisse moins de latitude pour faire ce que l'on faisait dans le passé. Avant je décidais tout seul et quand il y avait une opportunité je la prenais (...) Moi mon objectif aujourd'hui, et je ne sais pas si j'y arriverai, c'est de trouver des investisseurs complémentaires pour faire franchir un nouveau pas au club. On pourra dire à ce moment là que nous visons les cinq ou six premières places».

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