OM : la dernière mise au point d’Andoni Zubizarreta sur le dossier Isaac Lihadji
A Marseille, l’avenir du jeune Isaac Lihadji fait énormément parler. Considéré comme le plus grand espoir de la formation phocéenne, le minot n’a toujours pas signé son contrat professionnel. Mais l’optimisme est plus que jamais de rigueur dans les rangs olympiens.
Signera ? Signera pas ? A 17 ans, le jeune Isaac Lihadji tient l’Olympique de Marseille en haleine. Fortement courtisé, l’attaquant n’a toujours pas paraphé son premier contrat professionnel. Une angoisse pour les dirigeants phocéens qui ne veulent surtout pas voir filer gratuitement un formidable espoir dans lequel ils croient énormément. Récemment, André Villas-Boas avait un peu rassuré tout le monde en laissant entendre qu’un accord entre les deux parties était en très bonne voie.
«Andoni (Zubizarreta) doit l’expliquer. Ils se sont vus avec son agent. Je crois qu’il y a un commun accord pour une prolongation. Évidemment, on doit laisser le petit aller jouer le mondial. Mais avec un effectif court, tu veux l’avoir prolongé et lui donner des minutes. Il y a des matches où je ne l’ai pas fait jouer parce qu’on n’avait rien à gagner. On n’avait pas d’intérêt à lancer un jeune joueur qui pouvait s’en aller. J’espère qu’on va arriver à un accord», déclarait l’entraîneur phocéen le 18 octobre dernier.
Zubizarreta est optimiste lui aussi
Entre temps, le principal intéressé était sorti du silence pour faire part de sa joie de côtoyer l’effectif professionnel olympien, même s’il se refusait à confirmer qu’un accord avait été trouvé. Invité par RMC Sport à s’exprimer sur la politique des jeunes minots, le directeur sportif de l’OM, Andoni Zubizarreta, est logiquement revenu sur le cas Isaac Lihadji. «Ça avance, je suis toujours optimiste. Quand j’étais gardien de but, quand on perdait 3-0 je restais optimiste. On avance petit à petit. On a des éléments pour être optimistes. Mais après, il faut finir (le travail)», a-t-il déclaré, avant de poursuivre.
«Le petit joue au Brésil avec la France (le Mondial U17, ndlr). C’est important d’avoir des joueurs dans les équipes de France de jeunes. Le dossier est important. Il peut grandir avec nous, c’est un projet intéressant pour lui et pour la ville. C’est un Marseillais qui porte le maillot de Marseille». Rien n’est encore signé, mais l’optimisme règne donc dans les rangs phocéens, et ce, même si plusieurs courtisans (FC Barcelone, Real Madrid, Atlético de Madrid, Bayern Munich) constituent toujours une menace potentielle.
Car pour "Zubi", il vaut mieux avoir un jeune qui fait envie que pitié. «On commence à avoir beaucoup d’agents et de scouts dans les tribunes (du campus où évoluent les équipes de jeunes, ndlr). On m’a dit : «c’est pas bon pour nous». J’ai dit : «non, c’est une bonne nouvelle». Ça veut qu’on a de bons joueurs. C’est pas mal de voir des clubs intéressés sur nos joueurs, nos pépites». Encore faut-il parvenir à les blinder.