OL : Jean-Michel Aulas n'a pas renoncé à garder Nabil Fekir

« Je n’ai pas bougé de Marseille, je suis en famille, mais je vais être clair, nous irons avec Nabil à Liverpool ou ailleurs seulement lorsqu’il y aura un accord avec l’OL, et si Jean-Michel Aulas me donne le feu vert. L’intérêt de Liverpool existe, mais pour l’instant, il n’y a rien de fait et d’autres clubs peuvent aussi arriver. Ce mercato peut être long », indiquait hier Jean-Pierre Bernès, l'agent de Nabil Fekir, pour clarifier quelque peu l'avenir de l'un de ses poulains les plus prisés.

Car en effet, le Lyonnais va être l'un des joueurs qui pourrait quitter le championnat de France cet été quand le mercato ouvrira ses portes le 9 juin prochain. Liverpool est sur les rangs, l'Atlético Madrid aussi, le Bayern Munich serait entré dans la danse récemment et le FC Barcelone regarderait avec attention l'évolution de la situation. Les négociations entre les Reds et les Rhodaniens auraient débuté la semaine passée, juste après la finale de la Ligue des Champions contre le Real Madrid (1-3).

Aulas pense toujours à le conserver

Un prix aurait même été fixé : 60 millions d'euros minimum. Toutefois, Le Progrès nous apprend quelque chose de nouveau ce matin, Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais, ne serait pas totalement résigné à l'idée de le perdre et l'idée de le conserver germerait toujours dans son esprit malgré un accord oral qu'il aurait passé avec son milieu offensif. Accord l'autorisant à partir lors de cette fenêtre estivale en cas d'offre satisfaisante.

Il faut dire que son capitaine a fait une très belle saison avec le troisième de Ligue 1 : 18 buts et 7 passes décisives rien qu'en Ligue 1. L'OL est en position de force sur ce dossier puisque le club est qualifié pour la Ligue des Champions et, surtout, a une très bonne situation financière qui ne l'oblige pas à vendre. Les enchères vont donc monter pour Fekir d'autant plus qu'il fait partie des 23 de Didier Deschamps pour le Mondial russe qui va ouvrir ses portes dans dix jours tout pile. L'affaire ne fait que commencer.