Ligue 1

Mercato, OL : Jean-Michel Aulas détaille la nouvelle stratégie

Lors de la présentation de Léo Dubois et de Martin Terrier, Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, a détaillé la stratégie de son club.

Par Constant Wicherek
3 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

Depuis quelques jours, Jean-Michel Aulas parle dans les médias. Que ce soit pour annoncer des surprises ou pour évoquer le mercato de manière plus précise, le truculent président de l'Olympique Lyonnais n'a jamais sa langue dans sa poche. Pourtant, les recrues se font attendre. Aujourd'hui, Léo Dubois et Martin Terrier, deux nouveaux joueurs achetés en cours de saison, étaient présentés et JMA a à nouveau fait un point sur la nouvelle stratégie de l'OL sur le mercato.

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«On peut se permettre de faire la fin des mercatos sans avoir d'angoisse en passant devant la DNCG mais on peut aussi anticiper. Il n'y a pas d'obligation de faire mais de s'améliorer. Et pour s'améliorer, il ne s'agit pas de diminuer ce qui a été fait ou de prendre des risques. On ne recrute que des joueurs supérieurs à ceux qui nous avons. C'est pour ça qu'on tire plus vite que les autres mais qu'on patiente plus qu'eux. Notre ambition est grande. On veut progresser. On le fait en jouant la Champion's League. Deuxièmement on va faire en sorte que ce recrutement colle à ce dont on a besoin mais que si il y a une évolution qui nous permette de jouer la Champions' League et le Championnat ou nous essaierons de faire mieux. On va essayer de se rapprocher de la deuxième place », a commencé par expliquer Aulas sous l'oeil avisé de Bruno Genesio.

« On est sur le podium avec Barcelone et Manchester »

Ensuite, le probable meilleur président de Ligue 1 a continué, n'hésitant pas à remettre son centre de formation sur le devant de la scène. « Ceci étant, les objectifs sont complémentaires. On a aujourd'hui le 1er centre de formation de France, sixième année d'affilée. On est sur le podium (européen) avec Barcelone et Manchester. Quant à la qualité des joueurs formés. On a, depuis qu'on a retrouvé une santé économique intéressante, la capacité à aller au-delà. Le premier contrat pro ne peut être que de trois ans. On a de jeunes talents plus matures plus jeunes. Il faut avoir les meilleurs à 17 ans et les meilleurs à 20 ans. On a une stratégie d'avoir les meilleurs qui sortent du centre. Si on veut être performant en Champions' League, c'est l'objectif. Il faut les meilleurs à 18 ans et les meilleurs à 21, 22, 23, 24 ans », explique-t-il avant de poursuivre et de regarder vers les joueurs - jeunes - de la future équipe de France.

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« Les joueurs qui arrivent sont ceux de l'Equipe de France qui sera au Qatar et après. On investi chaque année 10 millions pour la formation. On est les premiers en France et peut-être en Europe, ce n'est pas un hasard si on a les meilleurs jeunes. Et ce n'est pas un hasard s'ils sont à côté de moi aujourd'hui, c'est parce qu'on a reconstitué nos fonds », détaille-t-il comme un léger clin d'oeil à certaines autres formations qui ont pu peiner devant la direction nationale de contrôle de gestion.

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