Les croustillantes anecdotes de Lucas Ocampos sur la vie du vestiaire de l’OM

L'Olympique de Marseille, à la lutte pour la troisième place en Ligue 1 et qualifié pour les demi-finales d'Europa League contre Salzbourg, réalise une deuxième partie de saison en boulet de canon. L'un des ingrédients de cette réussite, c'est l'ambiance qui règne au sein du vestiaire olympien. Il suffit de lire le long témoignage de Lucas Ocampos ce mardi dans les colonnes de France Football pour s'en convaincre. «On s'entend tous bien. Et le groupe est très fort mentalement. (...) C'est la première fois que je suis dans un groupe aussi fort et soudé en France. Dès qu'on va moins bien, on ferme la porte du vestiaire. On parle et ça va mieux», a-t-il confié.

L'Argentin - qui parle d'un vestiaire préservé pour et par les joueurs - raconte notamment comment une discussion a remis les Ciel-et-Blanc sur les bons rails après deux claques face à l'AS Monaco (6-1) et au Stade Rennais (1-3). «On perd contre Monaco, ensuite contre Rennes chez nous. Je pense que c'est là le déclic a eu lieu. On s'est parlé, l'entraîneur aussi nous a parlé. Après ça, on a réussi à tourner la page du début de saison et à commencer un nouveau chapitre. On s'est tous dit les choses face à face et on a su régler les choses qui n'allaient pas», a-t-il avoué.

«On ferme la porte du vestiaire. On parle et ça va mieux»

Après avoir souligné la qualité du vestiaire olympien, l'ancien pensionnaire de Monaco, déjà auteur de 16 buts toutes compétitions confondues cette saison, en a dit un peu plus sur son fonctionnement. «C'est vrai. Il y a beaucoup de mecs qui te cassent les couilles tout le temps. (Rires). Les plus drôles ? Toujours les mêmes. "Dim" (Payet), Clinton (Njie), Jordan (Amavi), Adil (Rami)... Ils te font rigoler tout le temps. Il y a beaucoup de bonne humeur dans ce groupe. Luiz est le plus sérieux de tous. Quand il parle, on écoute. Steve aussi. On l'appelle encore "capi" (Mandanda a longtemps été le capitaine, c'est désormais Payet). C'est un ancien très respecté. Rolando parle beaucoup. (...) Adil aussi nous parle. Et il y a Dim, évidemment», a-t-il détaillé, expliquant que Bouna Sarr, surnommé «l'Américain», était le DJ officiel de l'équipe.

Mais une telle bande ne peut bien vivre que grâce à un leader fort. Et pour l'Albiceleste, Rudi Garcia colle parfaitement à ce profil. «Il est très proche de nous. Tu peux lui parler. Si t'as un problème, il est toujours là pour t'écouter. Le coach est toujours derrière nous. Il n'hésite pas à te dire les choses qui ne vont pas, et ça, c'est bien. On a besoin, avec un groupe aussi jeune, d'avoir un coach qui nous dise les choses qui vont mal. (...) Tu peux rigoler avec lui. (...) Le coach aussi peut nous chambrer. Mais c'est toujours avec beaucoup de respect», a-t-il conclu. Du respect, de la bonne humeur et de la cohésion, voilà les qualités qui font la réussite actuelle de l'OM. Pourvu que ça dure jusqu'à la fin de la saison !