Le PSG et Blanc sous le charme du précoce Ongenda

«J’ai vu Ronaldo quand il était tout jeune et je peux vous garantir qu’Hervin en faisait autant techniquement, sinon plus. Son truc, c’est de faire des gestes pas possibles». Dans les colonnes de 20 Minutes, Gillou Cohen, premier entraîneur du jeune Hervin Ongenda au Paris FC et aux Lilas, ne tarit pas d'éloges au sujet de l'attaquant du Paris SG. Après une préparation estivale réussie (3 buts), le début de saison lui donne plutôt raison puisqu'avec 4 apparitions en L1 (dont 2 titularisations) ponctuées par une passe décisive ainsi qu'un but décisif lors du Trophée des Champions face à Bordeaux (2-1), le jeune Parisien répond parfaitement aux attentes de son entraîneur Laurent Blanc.

«Techniquement, il est très bon. Devant le but, il est très très très bon. Et puis, je pense qu'il a une qualité que peu de joueurs ont, que les bons joueurs ont, c'est qu'il se déplace bien. Il sait dans quel sens il doit aller, se déplacer, pour avoir le ballon. Donc c'est un joueur très intéressant. Et en plus, pour faire ça, il faut avoir, physiquement, un moteur assez gros, et lui, il a un gros moteur. Malgré sa petite taille, il a un gros moteur, physiquement», a-t-il apprécié, ce vendredi, en conférence de presse. Pour le Président, le pur produit du centre de formation parisien est un joueur à part entière de son groupe, parfaitement intégré au milieu des stars et capable de jouer aussi bien qu'elles.

«J'attends de lui que, quand il pourra jouer, quand on lui donnera sa chance que ce soit dans le cadre d'une entrée en jeu ou d'une titularisation, il démontre qu'il a les qualités pour jouer dans cette équipe-là. Et croyez-moi, ces jeunes joueurs démontrent semaine après semaine, mois après mois depuis le début de la saison, qu'ils peuvent jouer. Les joueurs plus expérimentés les aiment bien, car ils sont dans un bon état d'esprit et car ils démontrent des qualités qui font qu'ils se disent "oui, ils peuvent jouer"», a expliqué le technicien du club de la capitale. Cette éclosion est loin d'être une surprise pour Gillou Cohen, le coach de ses débuts.

«Dès l’âge de 5 ou 6 ans, il a toujours été au-dessus du lot. À 9 ans, avec ses parents, on avait déjà fait un plan de carrière pour lui. Je lui avais dit que si à 17 ans il n’était pas en première division, je ne comprenais rien au foot. À 10, j’avais des propositions de tous les plus grands clubs du monde : Arsenal, Barcelone… Manchester City m’a appelé, ils lui proposaient 15 000 livres par semaine», s'est-il rappelé. À seulement 18 ans, Hervin Ongenda avale les marches à grands pas pour le plus grand bonheur du PSG et de Blanc. Le début d'une longue et belle carrière annoncée depuis bien longtemps déjà ?