La guerre continue entre l'OM et l'OGC Nice

Cet été, s'il ne se passe pas grand-chose dans le sens des arrivées du côté de l'Olympique de Marseille, on en apprend beaucoup sur les méthodes du club phocéen sur le marché des transferts et aussi les inimitiés qu'il est en train de se créer dans l'Hexagone. Hier, c'était Waldemar Kita, le président du FC Nantes qui montait au créneau pour dénoncer le fait que Rudi Garcia, entraîneur de l'OM, avait appelé Valentin Rongier dans son dos.

Aujourd'hui, L'Équipe explique pourquoi les relations entre les Marseillais et les Niçois (et là, on ne parle pas de tribunes) sont froides, voire pires. C'est en tout cas ce qu'a mis au grand jour le dossier Mario Balotelli dont on ne sait pas s'il va se conclure. Tout commence par une histoire d'hommes. Julien Fournier, ex-bras droit de Pape Diouf et aujourd'hui celui de Jean-Pierre Rivère, aurait gardé une légère rancœur envers son club de cœur depuis qu'il en a été éjecté - comme un malpropre, il faut le dire - avec Pape Diouf, en 2009.

Le côté procédurier d'Eyraud n'a pas été apprécié

Une autre situation semble cocasse et visiblement n'a pas plu aux Niçois selon le quotidien. En fin de saison 2017, les Phocéens accueillent les Aiglons à l'Orange Vélodrome et les dirigeants se rencontrent dans le salon d'un hôtel prestigieux. Alors, Jacques-Henri Eyraud arrive avec un dossier sous le bras en exposant tout ce que font d'illégal les dirigeants du Gym en ce qui concerne la préformation, à savoir bloquer certains jeunes illégalement.

Aujourd'hui, cela explique pourquoi le dossier Balotelli n'avance pas. Mais c'est aussi l'attaquant international transalpin qui a mis une pièce dans la machine. En clair, l'OM ne veut pas payer Nice, Balotelli et son agent. Ensuite si l'Italien accepte un bail plus long (trois années), l'OM paiera Nice, mais l'avant-centre devra faire un effort. Si l'ancien de l'AC Milan ne veut que deux années de contrat (1+1), l'OM ne réglera jamais les 10 millions d'euros... Ambiance.