Jean-Michel Aulas lance une piste inattendue pour sa succession à l’OL
Omniprésent, le président de l’Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas n’exclut pas de passer la main dans un avenir proche. Le patron des Gones, qui évoque des intérêts étrangers pour le rachat du club, a même glissé une idée pour sa succession.
Il voulait prendre du recul, la situation sportive compliquée l’a obligé à revenir sur le devant de la scène. À 71 ans, Jean-Michel Aulas défend encore et toujours son Olympique Lyonnais. Bec et ongles, le président des Gones ne laisse rien passer, sur Twitter ou ailleurs, garant de l’institution. Mais ce dernier n’exclut pas de passer la main prochainement, comme il l’avait déjà laissé entendre par le passé. Sans donner de délai, le patron rhodanien a évoqué l’avenir de son écurie et le sien dans les colonnes du Figaro.
JMA a d’abord expliqué que son écurie ne laissait pas insensibles les investisseurs étrangers. «Des gens qui veulent racheter l’OL et être président, il y en a beaucoup plus qu’on ne l’imagine. Des investisseurs étrangers me sondent, du Moyen-Orient notamment…», a lâché celui qui vient de signer un contrat de sponsoring record avec la compagnie aérienne Fly Emirates. L’homme de fort de l’OL a ensuite évoqué une piste de réflexion pour sa succession, sans se cacher. « Tony (Parker) coche à peu près toutes les cases », a-t-il lancé au sujet de l’ancienne star de l’équipe de France de basket, aujourd’hui président de l’ASVEL et membre du conseil d’administration de l’OL, avant de développer.
Tony Parker a le profil mais…
« Évidemment, pour qu’il me succède, il y a deux paramètres. L’actionnariat, dont je suis le premier garant et qui représente un capital très important. Sur le côté président-manager, Tony (37 ans) a le profil. Il est plus jeune, avec une image internationale, c’est un mec bien. Je m’entends très bien avec Tony et ce sera un entrepreneur de très grand renom. Est-ce qu’il sera président d’une franchise NBA, un jour à la tête d’un club de foot ? Il faut lui poser la question. En toute honnêteté, rien n’est défini», a-t-il détaillé.
Mais si, en bon dirigeant, il pense déjà à demain, le président lyonnais n’oublie pas de poser ses conditions. «Celui qui rachètera l’OL quand je devrais partir, soit parce que j’aurais gagné la Coupe d’Europe et le championnat à nouveau, ou parce que je serais appelé à d’autres fonctions, il faudra qu’il soit accompagné par un actionnaire qui l’adoubera», a-t-il glissé, envoyant ensuite un message clair aux investisseurs. « En vingt ans, j’ai investi plus de 500 M€ à Lyon et aujourd’hui, c’est le jour et la nuit avec les sponsors internationaux, la reconnaissance est fantastique », a-t-il conclu. Il faudra mettre la main à la poche donc !