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Info FM : Nisa Saveljic lance un appel aux clubs de L1

Défenseur central passé par les Girondins de Bordeaux, Sochaux, Bastia, Guingamp et Istres, Nisa Saveljic est à la recherche de nouveaux défis. L’ancien international yougoslave (33 sélections, 1 but) a expliqué au micro de Foot Mercato quels étaient ses envies, lançant notamment un appel aux clubs de Ligue 1. Avis aux amateurs.

Par Alexis Pereira
5 min.
Nisa Saveljic expose ses projets pour FM @Maxppp

L’appel du terrain. Après quelques années passées loin du milieu du football pour profiter de ses proches, Nisa Saveljic se verrait bien revenir aux affaires. L’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux (1997-2000), du FC Sochaux-Montbéliard (2001-2003), du Sporting Club de Bastia (2003) ou encore d’Istres (2004) vient en effet d’obtenir sa UEFA A License. «Quand j’ai arrêté le football, j’étais fatigué, j’ai pris un peu de recul pendant deux-trois ans. J’ai profité de ma famille, je suis reparti au Monténégro. Je suis revenu discrètement dans le milieu du foot. J’ai travaillé dans les pays de l’ex-Yougoslavie, j’ai conseillé certains agents et certains clubs au sujet de jeunes joueurs. J’ai beaucoup de contacts avec Sinisa Mihajlovic, Mirkovic, Pedrag Mijatovic. J’ai décidé de passer l’examen d’entraîneur de l’UEFA. Je l’ai eu avec une très bonne note. Ça me permet de développer certains projets, en France comme aux États-Unis» a confié à Foot Mercato l’ancien international yougoslave (33 sélections, 1 but).

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Pour se préparer au mieux, le natif de Podgorica, qui possède la double nationalité franco-monténégrine, a notamment pu partager le quotidien des Girondins et leur staff. Une expérience riche. «Je remercie Jocelyn Gourvennec, Eric Blahic, leur staff et le président, qui m’ont permis d’observer les séances de travail des Girondins de Bordeaux pendant un mois. J’ai vu un gros boulot. Ça m’a beaucoup servi. Il faut travailler sur la psychologie pour préparer au mieux ton équipe. On le voit avec Zidane au Real Madrid. Lorsque tu sais bien t’entourer, tu peux vraiment faire ressortir ta personnalité. Il faut de la compétence et de l’intelligence. Quand je vois la génération de jeunes entraîneurs, ça me donne envie ! Comme j’ai beaucoup travaillé avec les jeunes au Partizan, je suis ouvert. Je suis ouvert à tout pour prouver mon expérience et mes qualités et m’appuyer sur mon réseau», nous a-t-il expliqué. Mais s’il est séduit par l’idée de devenir entraîneur, il n’en est pas pour autant obsédé. D’autres fonctions pourraient lui plaire.

«Je suis ouvert à toutes propositions, entraîneur, conseiller ou directeur sportif, mais pas agent. Je suis ouvert pour travailler sur mon réseau, notamment avec Pedrag Mijatovic, un bon ami, qui croit en mes idées. J’étais plus discret ces derniers temps, mais je suis prêt à revenir. Je suis ouvert à tout : travailler comme entraîneur de jeunes, recruteur, conseiller ou autre, en France ou aux États-Unis. Je travaille déjà beaucoup avec certains présidents de clubs, avec certains agents. Maintenant, j’attends des offres concrètes. Je suis vraiment prêt. C’est un gros défi, mais en étant bien entouré, avec mon intuition, mon expérience - j’ai gagné trois fois le championnat en Serbie et deux fois la coupe avec le Partizan, j’ai remporté le championnat de France avec Bordeaux en 1999, j’ai joué la Coupe du monde avec la Yougoslavie en 1998, l’Euro en 2000. J’ai de bons rapports avec beaucoup d’anciens joueurs, comme Mijatovic. Je suis prêt à relever un nouveau challenge», a-t-il lancé.

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Entraîneur, conseiller ou recruteur : Nisa Saveljic est ouvert à tout

Il a par exemple proposé ses services pour faire le pont entre les clubs de Ligue 1 et les Balkans, vivier intarissable de jeunes talents. «À l’époque, les clubs français ont eu peur du prix de Nemanja Vidic ou Branislav Ivanovic, qui débutaient à l’OFK Belgrade. Mais avec mon expérience et mon nom, aux Balkans, je pourrais travailler sur les jeunes, comme le font Porto ou Monaco. C’est envisageable. Il y a des écoles de formation remarquables là-bas, comme le Partizan Belgrade, l’Étoile Rouge de Belgrade, Dinamo Zagreb, l’Hajduk Split, etc. Si les clubs français sont intéressés, ça peut être envisageable. D’autres clubs européens, comme Benfica ou l’AC Milan, n’hésitent pas à le faire et à organiser des écoles d’été là-bas pour découvrir des talents. Avec mon nom, mon expérience et ma UEFA A License, je peux être très utile à des clubs en France. Il y a quelque chose à développer sur ce marché-là, c’est sûr», nous a-t-il indiqué avant de poursuivre.

«Il faut y être vite. Je connais bien les mentalités, j’ai de bons contacts dans ces fédérations-là. Il y a vraiment quelque chose à faire pour développer un pont entre la France et les Balkans. Il y a beaucoup de choses à faire. Évaluer des jeunes joueurs. Je suis très motivé», a-t-il laissé entendre. Une candidature qui pourrait évidemment plaire aux écuries tricolores. En attendant de leurs nouvelles, le Monténégrin n’est pas resté pas les bras croisés. «Je développe un programme depuis 8 mois aux États-Unis. J’ai eu la green-card. C’est très bien. Avec Nenad Vilotijevic, un entraîneur d’une équipe féminine de jeunes à Washington, j’ai le projet de monter une académie là-bas. C’est un entraîneur réputé, qui est là-bas depuis 15 ans. On monte quelque chose de sérieux», a-t-il indiqué, évoquant déjà des contacts avec certains clubs en France pour aller au bout de cet ambitieux projet.

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«J’ai déjà discuté avec certains clubs en France et en Europe pour développer ce projet. L’idée est aussi d’amener les joueurs et joueuses talentueux des États-Unis vers l’Europe tout en développant les marques des clubs outre-Atlantique. Le potentiel est énorme. Aussi bien au niveau du football masculin que féminin, qui se développe très rapidement en France ces temps-ci. Je suis sur la bonne voie. J’ai repris les contacts. Le football est en pleine expansion aux États-Unis», a-t-il expliqué. Qu’on se le dise, Nisa Saveljic est bel et bien décidé à faire un retour remarqué dans le monde du football. «Le terrain m’a manqué, la France aussi. Je suis vraiment prêt à mettre mon expérience au profit d’un club ou autre», a-t-il conclu. À bon entendeur…

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