Huis clos en Ligue 1 et Ligue 2 : les dessous de la décision de la LFP
La Ligue de football professionnel a convoqué ce mercredi une conférence de presse pour évoquer l'actualité. Les dessous de la décision des huis clos totaux jusqu'au 15 avril ont été précisés.
« La LFP s’est prononcée ce jour sur la tenue des matchs de Ligue 1 Conforama et Domino’s Ligue 2 à huis clos total jusqu’au 15 avril 2020. Cette décision intervient en stricte application de l’arrêté ministériel paru le 10 mars 2020. Les modalités de ces matchs à huis clos seront définies demain lors du Bureau du Conseil d’Administration de la LFP. » La nouvelle, officialisée par la Ligue, a fait l'effet d'une bombe, ce mardi en milieu d’après-midi. Par conséquent, quatre journées de Ligue 1 seront jouées sans supporters.
Ce mercredi, la Ligue de football professionnel (LFP) a organisé une conférence de presse pour évoquer quelques dossiers de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), mais aussi l'actualité et donc le coronavirus. Didier Quillot, le directeur général de la LFP, et Nathalie Boy de la Tour, la présidente de l'instance, étaient donc présents et ont expliqué le cheminement qui a amené à ce choix, c'est-à-dire de jouer sans public pour les quatre prochaines journées.
Rien d'écrit dans le règlement de la LFP en cas d'arrêt du championnat
Pour commencer, la durée (15 avril) est incertaine puisqu'il est probable qu'on soit en crise sanitaire au-delà, a expliqué Nathalie Boy de la tour. « Il est important de se mettre en situation de protéger la santé des joueurs, des supporters et des staffs, mais aussi d'assurer le bon déroulement de la compétition jusqu'au bout », a-t-elle ainsi poursuivi. Elle a ensuite affirmé que c'était un souhait des diffuseurs plutôt que les rencontres soient remises à plus tard. Elle a confié ensuite sa volonté de cohérence vis-à-vis du grand public. Pour elle, c'était la solution la plus responsable et surtout la moins mauvaise.
Cette solution a été votée à la quasi-unanimité, sauf Nantes et Waldemar Kita qui souhaitaient un report. Didier Quillot a emboîté le pas de sa présidente en confiant que les décisions avaient été prises avec les diffuseurs et qu'une étude avait été engagée pour tenter d'évaluer les coûts financiers pour les clubs. Il a aussi confirmé que le but était de conduire à son terme la compétition. Lorsque la question lui a été posée sur une hypothèse pessimiste pour la fin du championnat, Didier Quillot a rétorqué que rien, dans le règlement de la LFP, n'était écrit et donc prévu. « On avancera des propositions et c'est le Conseil d'administration de la LFP qui décidera de ce qui se passera », a-t-il précisé. On n'est pas vraiment plus avancé...
En savoir plus sur