Ligue 1

EdF, OL : la folle semaine de Nabil Fekir

En club comme en sélection, Nabil Fekir a sans doute vécu l’une des plus belles semaines de sa carrière. Gros plan.

Par Dahbia Hattabi
2 min.
France Nabil Fekir @Maxppp

«C’est une belle semaine. Elle se finit bien ce soir», a avoué Nabil Fekir tout sourire samedi soir après la victoire 3 à 2 de l’Olympique Lyonnais au Groupama Stadium. Plus que trois points, ce succès permet aux Olympiens de consolider leur troisième place, malgré la menace de l’OM, et de se qualifier directement pour la prochaine édition de la Ligue des Champions. Un objectif prioritaire pour le club mais aussi pour son capitaine. «C’était un gros objectif pour moi et pour toute l’équipe. On a réussi à faire un bon match ce soir avec la victoire au bout».

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Un match qui pourrait être le dernier du numéro 18 sous le maillot de l’OL, lui que l’on annonce sur le départ cet été. «Peut-être (que c’était son dernier match à Lyon). Ce match était très important pour moi. On aura des discussions avec le président et on verra comment ça va se passer». Ce qui est certain, c’est que Fekir était très ému. «Je ne sais pas honnêtement (au sujet de son avenir). Voir le stade se lever comme ça pour moi, c’est vrai que ça fait chaud au cœur. Ce sont des moments qu’on ne vit pas souvent. Donc c’est vrai que ça m’a ému et je suis content».

La fierté de Fekir

Et le joueur de 24 ans a de nombreuses raisons de l’être. Deux jours avant la troisième place et la qualification en Ligue des Champions avec Lyon, Nabil Fekir a appris jeudi qu’il participerait à la Coupe du Monde 2018 en Russie avec l’équipe de France. Forcément, cela représente une immense fierté pour lui. « Non, je ne suis pas surpris. J’espérais y être. C’est une grande fierté et une grande satisfaction. Maintenant, on va se préparer pour ce Mondial en Russie».

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Il poursuit à ce sujet : «Cette sélection représente l’aboutissement de beaucoup de travail, d’une très bonne saison de ma part et de la part de l’équipe. Comme je l’ai dit, il va falloir la jouer. Il y a beaucoup de très grandes nations. Mais la France a toutes ses chances (…) J’espère qu’on ira le plus loin possible». C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter, lui qui se souviendra longtemps de cette semaine de mai où tout lui a réussi, au niveau individuel et collectif, en club comme en sélection…

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