Ligue 1

AS Monaco : Robert Moreno vole au secours de Cesc Fabregas

Malgré de belles promesses lors de ses premières sorties, l'AS Monaco estampillée Robert Moreno a mordu la poussière contre Strasbourg samedi dernier (défaite 3-1). Un match pour lequel Cesc Fabregas s'est attiré les foudres du public monégasque. Cependant, son coach a tenu à le défendre.

Par Aurélien Macedo
3 min.
Monaco Francesc Fàbregas i Soler @Maxppp

Recruté l'hiver dernier pour aider l'AS Monaco dans sa mission maintien, Cesc Fabregas (32 ans) est loin d'avoir répondu aux attentes. Le milieu de terrain espagnol est souvent tancé pour son manque d'intensité lors des matches. Contre Strasbourg samedi dernier, les Asémistes se sont inclinés 3-1 et le vainqueur de la Coupe du Monde 2010 n'a pas été épargné par le public du Stade Louis II. Victime de sifflets, il est contesté pour son apport estimé trop faible dans le jeu. Cependant, il peut compter sur un renfort de poids. En conférence de presse, son coach Robert Moreno a remis l'église au centre du village.

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Tout d'abord, il n'a pas apprécié le fait que Cesc Fabregas essuie des sifflets au cours de la rencontre : «au début du match, ils (les Strasbourgeois ndlr) ont réalisé un marquage individuel. Il a trouvé des espaces pour aider. Je ne comprends pas pourquoi le public l'a sifflé. À la fin du match, tu peux, mais, pendant le match, tu dois apporter de la confiance au joueur. C'est un joueur qui se donne pour notre équipe. Pour moi, on ne doit pas siffler le moindre joueur, la meilleure chose c'est d'encourager nos joueurs qui portent le maillot de Monaco. Je comprends que les gens ne sont pas contents du résultat, du match, mais ils doivent le dire à la fin du match.» Après avoir donné son avis sur le positionnement que doivent avoir les supporters, l'ancien sélectionneur a défendu les performances de son compatriote.

Le problème est collectif pour Robert Moreno

Robert Moreno preuve à l'appui a tenu à rappeler que dans l'impact, Cesc Fabregas était à la hauteur : «le dernier match, c'est celui où il a été le plus solide au niveau de l'intensité depuis le début de la saison. Alors ce n'est pas un problème de condition physique.» Selon lui, le mal n'est pas individuel, mais pas collectif. «Oui parce que tu as la qualité défensive d'un joueur individuellement qui est plus ou moins meilleur pour récupérer le ballon. Les conseils tactiques doivent les aider, car quand un joueur a une faille, une erreur, il doit il y en avoir un autre pour récupérer le ballon. C'est ça que tactiquement nous devons travailler» a tenu à rappeler Robert Moreno avant de poursuivre.

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«On a la préparation physique, mais courir trop ce n'est pas bon. Quand tu analyses cette situation physique, les équipes qui gagnent les championnats courent moins. Elles courent mieux. On doit travailler les phases défensives, le football est complexe, il y a beaucoup de choses qu'on doit travailler, c'est collectif, à la fin tu vois quand un joueur fait une erreur, mais avant il y a d'autres erreurs. Pour arriver à une situation de but, l'autre équipe doit faire beaucoup de choses pour en arriver là donc on doit travailler collectivement pour améliorer la situation.» Si Cesc Fabregas est pointé du doigt pour délaisser le milieu de terrain et laisser Aleksandr Golovin et Tiémoué Bakayoko compenser, Roberto Moreno a une autre vision et il devra la défendre lors des prochaines échéances. Cela tombe bien puisque demain l'AS Monaco recevra l'AS Saint-Étienne en Coupe de France (rencontre à suivre sur notre live commenté).

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