Hier, le patron de la ligue espagnole de football (LaLiga), Javier Tebas, avait déclaré ne pas vouloir accepter l'argent du Paris Saint-Germain pour le transfert de Neymar. Aujourd'hui, s'il admet ne pas pouvoir empêcher ce transfert, le dirigeant espagnol espère néanmoins des sanctions contre le club de la capitale.
«Non, nous n’accepterons pas l’argent d’un club comme le PSG, qui ne fait pas partie de la Liga mais veut y exercer un droit, d’autant plus que ce club enfreint des règles et des lois. À savoir les règles de l’UEFA et le fair-play financier et les lois de l’Union Européenne et de la concurrence en Suisse. Ce serait une contradiction d’accepter le paiement. Si le PSG arrive avec l’argent de la clause, nous ne l’accepterons pas.» Hier, dans les colonnes du quotidien espagnol AS, le président de LaLiga espagnole, Javier Tebas laissait entendre que l'instance dirigeante du football ibérique allait tout faire pour contrarier les plans du Paris Saint-Germain pour Neymar.
Des propos chocs qui ont forcément fait les gros titres de la presse française et internationale. Mais hier, plusieurs spécialistes du droit espagnol et du droit du sport nous ont confirmé que les dires de Javier Tebas ne devraient pas pour autant faire capoter l'affaire. En clair, si les montants annoncés dans cette affaire choquent par rapport au fair-play financier, la LFP espagnole ne peut aller contre la clause de 222 M€ insérée dans contrat de Neymar.
Tebas veut faire sanctionner le PSG
Un fait qu'a finalement reconnu Tebas dans les colonnes de L'Équipe ce matin. «Si quelque chose peut empêcher le transfert de Neymar, c'est que le joueur ne veut pas y aller ou que le PSG ne paye pas la clause libératoire. Par nos actions, nous n'avons pas l'objectif d'empêcher le transfert». Cependant, s'il a concédé que LaLiga ne pourra faire capoter une opération considérée comme étant le transfert du siècle, Tebas ne compte pas baisser les bras pour autant. En clair, s'il ne peut empêcher Paris de s'offrir Neymar, Tebas espère toutefois faire sanctionner le club de la capitale par la suite.
«On ne veut pas participer à une tricherie financière. Notre but ? Que Paris soit sanctionné par l'UEFA sur le terrain sportif et qu'il arrête d'avoir des revenus fictifs qui peuvent amener l'Union européenne à décider d'importantes sanctions économiques qui paralyseraient son activité». Des propos qui ne manqueront pas de faire réagir du côté de la Porte d'Auteuil. En tout cas, une chose est sûre : une fois le transfert officialisé, tous les regards se tourneront sans doute vers l'UEFA. Et surtout celui de Javier Tebas !
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