Alors que le FC Barcelone rêve toujours de son retour, Neymar sait qu'il devra accepter de diminuer ses émoluments de moitié pour faciliter le transfert.
Cela faisait 3 jours que Neymar n'avait pas été affiché à la Une de Sport ou Mundo Deportivo, les deux quotidiens sportifs pro-Barça. Une éternité donc. Mundo Deportivo a rompu le jeûne en mettant de nouveau en avant le joueur du Paris Saint-Germain, pour ce qui ressemble à une bonne nouvelle pour le FC Barcelone. En effet, selon MD, Neymar doit être prêt à réaliser un effort financier sans précédent pour favoriser son retour en Catalogne, à savoir diminuer ses revenus de quasiment la moitié.
Selon la publication ibérique, Neymar touche, en comptabilisant son salaire pharaonique et son contrat additionnel avec la Banque nationale du Qatar, plus de 50 M€ par an. Au Barça, il pourrait à peine dépasser les 20 M€ annuels de salaire, retrouvant grosso modo les conditions financières qui étaient les siennes lors de son premier passage au sein du club catalan, entre 2013 et 2017. Neymar serait conscient que le Barça ne peut pas s'aligner sur les conditions proposées par le PSG et serait donc prêt à montrer sa bonne volonté en acceptant cette coupe franche.
Des bonus pour compenser
Cependant, quelques bonus seraient déjà prévus pour le récompenser. Comme par exemple lorsque le litige amené devant les tribunaux concernant la non-perception de sa prime lors de sa dernière prolongation de contrat au Barça sera aux oubliettes. De même, dans les discussions entre les deux parties, de nombreuses primes de résultat seraient incluses pour gonfler son salaire.
Avec la crise économique qui découle de l'épidémie de coronavirus, Neymar sait qu'il devra consentir à de gros efforts financiers s'il souhaite revenir au Barça. De plus, il sait que le président Bartomeu souhaite son retour, ce qui n'est pas le cas de tous les candidats à sa succession à la présidence, qui se jouera en 2021. Son rêve d'un retour au Barça pourrait ainsi se heurter à la présence d'un nouvel homme fort dans un an. Ce qui donne au prochain mercato, dont les contours demeurent flous actuellement, des allures de dernière chance.