Cesc Fabregas sera, à n'en pas douter, au cœur du mercato estival. Courtisé par les plus grands clubs, le milieu de terrain aura l'embarras du choix s'il se décidait à quitter Arsenal. Seulement voilà, le FC Barcelone refusera de faire monter les prix et ne fera pas dans la surenchère sur ce dossier.
« Cesc est un grand joueur catalan. Il sera le bienvenu à Barcelone pour le match de Ligue des Champions. Mais aujourd’hui, c’est mort en ce qui concerne un transfert ». Voilà ce que déclarait pas plus tard qu'hier Raul Sanllehi, dirigeant du FC Barcelone. Des déclarations lourdes de sens, et qui laissent très clairement entendre que les Blaugrana ont abandonné l'idée de recruter Cesc Fabregas. Des propos étonnants, d'autant que les pensionnaires du Camp Nou faisaient encore le pressing l'été dernier pour tenter d'arracher le crack ibérique à Arsenal.
Comment expliquer ce revirement de situation en l'espace de quelques mois ? Sur les ondes de RAC-1, le vice-président économique catalan Javier Faus fait le point. Loin d'être motivée par des raisons sportives, cette décision s'explique en fait par des réalités d'ordre économique. Loin de pouvoir rivaliser avec les millions d'euros déboursés à tour de bras par le Chelsea de Roman Abramovich, les Blaugrana doivent désormais faire attention à leur porte-feuille. Et l'arrivée de Torres chez les Blues contre la coquette somme de 58 M€ pourrait bien bouleverser le mercato :
« Cela va forcément avoir une répercussion sur le prix que va réclamer Arsenal pour son joueur. Et puis il y a autre chose. Il faut prendre en compte l'envie du joueur de venir ici, mais aussi voir quels sont les accords ou les promesses qu'il a pu faire à son club et à son entraîneur lorsqu'il a prolongé son contrat. L'économie du Barça ne pourrait pas supporter une quantité de transferts supérieure à 40 M€. On ne peut pas aller au-delà de ce chiffre ». Vous l'aurez donc compris, le Barça ne pourra pas aligner plus de 40 M€ durant le mercato estival. Une aubaine pour Chelsea, qui songerait à proposer pas moins de 59 M€ pour rafler la mise.
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