Real Madrid : Zidane au centre d’un incroyable imbroglio !
Zinedine Zidane est la cible des éducateurs espagnols, lui reprochant d’exercer la fonction d’entraîneur principal du Real Madrid Castilla sans disposer des diplômes nécessaires…
C’est par une défaite face à l’Atlético Madrid B, 2-1, que Zinedine Zidane a officiellement ouvert sa carrière d’entraîneur au sein du Real Madrid Castilla. Un baptême du feu qui s’est donc soldé par un revers, pas de quoi pour autant tirer de grands enseignements sur l’avenir du champion du monde 1998 sur un banc de touche. Mais du côté des éducateurs espagnols, voir Zizou officier comme coach principal fait grincer des dents. En effet, le CENAFE (Centre National de Formation des Entraîneurs, Ndlr) s’est fendu d’un communiqué pour remettre en cause la présence de l’ancien Juventino.
Selon l’organisme, Zinedine Zidane ne peut officier comme coach principal du Real Madrid Castilla, faute de disposer des diplômes nécessaires : « Zidane endosse la fonction d’entraîneur du Real Madrid Castilla pour la saison en cours. Le Real Madrid ne le nie pas. Sur l’acte officiel de son premier match, il est noté comme entraîneur adjoint et Santiago Sanchez comme entraîneur. Mais cette répartition des tâches n’existe que sur papier. Zidane ne dispose pas des diplômes requis. Selon toutes les informations, Zidane dispose du diplôme d’entraîneur niveau 2 (qui lui permet d’officier comme coach principal au niveau régional, ou comme assistant au plus haut niveau. Pour être entraîneur principal au plus haut niveau, un diplôme d’entraîneur niveau 3 est requis, Ndlr). Ce diplôme ne lui permet pas d’exercer comme entraîneur de la Castilla, mais M. Zidane exerce la fonction d’entraîneur dans cette équipe. Cela constitue clairement une infraction de l’article 104.1 du Code disciplinaire de la RFEF ».
L’attaque est lancée, et le président du CENAFE, Miguel Galán, d’en remettre une couche : « Le Real Madrid, soit l’une des institutions les plus reconnues dans le monde et M. Zidane, l’un des symboles de ce sport, se doivent de respecter les normes qui nous régissent tous. Le contraire supposerait un non-respect du principe d’égalité. Je suis convaincu que si ces faits s’appliquaient à une équipe modeste et un entraîneur sans pédigrée, on leur serait tombés dessus dès le début de la présaison. La Fédération serait même peut-être intervenue. De fait, il est surprenant qu’elle n’ait pas débuté d’action disciplinaire au vu de l’évidence des faits et l’énorme écho médiatique qui les accompagne ». La bombe a explosé, reste à savoir quel impact elle aura…
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