Real Madrid : José Mourinho dévoile les secrets de sa réussite

« Je suis un entraîneur chanceux, j’ai un groupe fantastique ». Le résumé du début de l’aventure de José Mourinho sur le banc du Real Madrid pourrait se résumer de la sorte. Encore invaincu cette saison, The Special One semble avoir déjà réussi son pari de transformer le club merengue en machine à gagner des titres. Curieuse, la radio espagnole Cadena Ser a obtenu un long entretien du technicien portugais. Premier thème abordé, ses choix tactiques et sa gestion.

« Les joueurs qui jouent moins travaillent avec autant voire plus d’implications que les autres font que le groupe est très facile à gérer. (…) Je ferai des changements quand je les jugerai nécessaires. J’introduirai des petites retouches. C’est normal. Si, à un moment de la saison, Sergio Ramos, par exemple, est fatigué, Arbeloa jouera. Et si Higuain n’est pas au mieux et que Benzema est meilleur, c’est lui qui jouera », a-t-il expliqué avant d’insister sur ce point en donnant son point de vue.

« Je ne comprends pas pourquoi je devrais faire des changements alors que mes joueurs sont dans une forme fantastique. Je travaille avec l’équipe pour créer une certaine stabilité sur toute la saison et mes expériences ont toujours été positives ». C’est ensuite le chapitre de ses relations avec les joueurs qui a été abordé. « Plus qu’affectueux, je suis juste. J’essaie de toujours l’être. Si tu mérites de l’affection, pourquoi pas ? Si tu n’es pas bien, nous devons nous regarder dans les yeux. Les joueurs m’apprécient pour mon honnêteté et car je suis direct », a-t-il confié.

Pas un provocateur

En parlant de joueurs, le coach madrilène a parlé de ses joueurs qui l’impressionnent le plus en ce début de saison. « Les joueurs m’impressionnent pour différentes raisons. Un garçon comme Di Maria, qui vient du championnat portugais à 21 ans et qui se transforme en un joueur important… Un leader tranquille et silencieux comme Iker Casillas », a-t-il lancé. C’est ensuite sa personnalité qui a été abordée sans détours. Et ô surprise, il réfute l’image de provocateur qui lui colle à la peau.

« Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas une provocation que de dire ce que tu penses. Je ne suis pas un provocateur. Je ne suis pas non plus stupide. J’ai juste du mal à me taire dans des situations déterminées », a-t-il tempéré. Le Mourinho intime a poursuivi en évoquant sa vie dans la capitale espagnole. « Je ne sors pas. Je passe mes journées à Valdebebas (Ndlr, centre d’entraînement). Ensuite, je vais à l’école de mes enfants avec ma femme et je ne sors plus », a-t-il reconnu.

Enfin, le Portugais a parlé de son avenir sur le banc merengue. « Je me vois travailler ici tant que tout le monde est content : moi, le club, le président, les joueurs et les supporters. J’ai un contrat de quatre ans. Si nous arrivons à son terme, pourquoi pas travailler dans la continuité ? Mais il faut que tout le monde soit satisfait. Si le club, les joueurs et les supporters ne sont pas contents, le moment sera venu de terminer », a-t-il résumé. Le bonheur, encore et toujours le fil conducteur de José Mourinho. Avec le succès en prime…