Les révélations accablantes de la presse espagnole sur le Barçagate !
Les dirigeants du FC Barcelone avaient fait appel à une entreprise de communication afin de louer le travail effectué sur les réseaux sociaux. Des faux profils qui cachent une affaire très troublante. La presse espagnole dévoile ce samedi soir des révélations accablantes.
Cette année est très loin d'être un fleuve tranquille pour le FC Barcelone. Entre le départ d'Ernesto Valverde, les nombreuses blessures et l'acclimatation difficile d'Antoine Griezmann, le club catalan est également confronté à un climat délétère. Le président du club Josep Maria Bartomeu est actuellement dans l'oeil du cyclone et les dernières révélations de Sport ne devraient pas aller en son sens. En février dernier, la Cadena Ser avait révélé que les dirigeants du FC Barcelone avaient fait appel à une boîte de communication uruguayenne, I3 Ventures. L'objectif était de protéger la réputation du président du club et de la direction catalane par de faux comptes sur les réseaux sociaux.
Le scandale venait cependant du fait que cette entreprise aurait été contactée également pour critiquer des personnalités du club sur les réseaux tels que Lionel Messi et Gerard Piqué ou des anciens à l'image de Xavi ou Pep Guardiola. Le club s'était ensuite défendu en confirmant la collaboration avec I3 Ventures, mais en affirmant que c'était dans le but de défendre les valeurs de l'institution FC Barcelone. Actuellement la situation est assez floue et Emili Rousaud, l'ex Vice-Président Institutionnel du Club, a évoqué une possible corruption obligeant alors le club à se défendre dans un communiqué. Ayant mandaté Price Waterhouse Coopers pour faire un audit de cette affaire, il attend désormais plusieurs éclaircissements dans ce dossier. Ceux-ci viennent d'être dévoilés par Sport.
Le média catalan avance notamment quatre points importants. Tout d'abord, Price Waterhouse Coopers reconnaît que le coût du service proposé par I3 Ventures est largement supérieur aux tarifs du marché. 980 000 euros auraient été payés au lieu d'une somme comprise entre 120 000 et 150 000 euros. Ensuite, le choix d'une entreprise uruguayenne interroge. Déjà, l'anonymat bancaire règne dans la nation sud-américaine et puis il y avait des entreprises espagnoles capables de proposer un meilleur service pour moins cher. Troisièmement, la facture a été divisée en cinq sommes de 198 000 euros. Soit juste un peu moins de 200 000 euros, à savoir la somme qui permet d'éviter de passer par la commission de contrôle. Ces cinq contrats ont d'ailleurs été proposés à cinq sociétés différentes, mais liées à I3 Ventures. Des révélations accablantes pour le clan Bartomeu qui voit la situation s'empirer de jour en jour.