Les dessous du futur contrat de Giovani Lo Celso au Betis
Prêté avec option d'achat par le PSG au club espagnol, le milieu de terrain argentin devrait s'engager définitivement avec la formation andalouse. Les dirigeants ibériques s'activent déjà pour finaliser l'opération d'un joueur devenu indispensable aux yeux de Quique Setién.
Entre le Betis et Giovani Lo Celso l'idylle est au beau fixe. Débarqué en Andalousie sous forme de prêt avec option d'achat en août dernier, le milieu argentin a déjà conquis tout son monde. Joueurs, entraîneur, supporters, dirigeants, Lo Celso recueille tous les suffrages à Séville. Cerise sur le gâteau, le joueur qui appartient encore au PSG a renoué avec la sélection argentine. Titularisé à six reprises pour neuf apparitions en Liga et un but marqué, on ne voit pas comment le petit argentin pourrait rentrer à Paris à la fin de son prêt.
Surtout que le vice-président du Betis José Miguel Lopez Catalan ne cache plus son ambition et souhaite ardemment conserver l'intéressé. Pour rappel, l'option d'achat fixée à 25 millions d'euros demeure automatique si la formation andalouse se qualifie en coupe d'Europe. Mais à Séville, le plan n'est pas de compter sur une qualification européenne pour arracher Lo Celso au Paris Saint-Germain. Récemment, le journal espagnol ABC confiait ainsi que le Betis songerait à payer les 25 millions d'euros en trois fois (deux versements de 7 millions plus un de 8).
Le Betis a déjà fixé la clause libératoire de Lo Celso
Pour rappel, le pensionnaire de Liga a déjà versé 3 millions d'euros pour obtenir le prêt du joueur. Mais ce samedi matin, Mundo Deportivo apporte de nouvelles précisions sur la future offensive sévillane pour Giovani Lo Celso. On y apprend notamment que le PSG conserverait 20% sur les droits du joueur même en cas de transfert définitif. Le Betis proposerait un contrat jusqu'en 2023 au futur ex-parisien. Mieux, les Beticos auraient déjà fixé la clause libératoire du milieu argentin !
Celle-ci s'élèverait ainsi à 100 millions d'euros, et en cas de revente, le Paris SG percevrait donc 20% de la somme finale... Reste à savoir désormais si ce petit montage financier sera accepté par les dirigeants franciliens qui devront renflouer leurs caisses dès cet été. En effet, le fair-play financier menace toujours et pourrait à nouveau décoter certains contrats sponsoring. Le Paris Saint-Germain devra donc vendre l'été prochain et apporter des garanties économiques solides à l'UEFA. Le feuilleton Giovani Lo Celso s'annonce palpitant...
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