FC Séville, OM : Bilal Boutobba persiste et signe
Plus de deux années après avoir quitté l’OM, Bilal Boutobba est revenu sur sa signature au FC Séville et il n’en démord pas, c’était le bon choix.

Lors de la saison 2014-2015, tout Marseille est aux anges. Marcelo Bielsa est l’entraîneur, le club phocéen joue bien et le technicien argentin sort même de son chapeau un petit joueur du centre de formation. Cet élément ? Bilal Boutobba. En décembre 2014, il devient même le plus jeune joueur de l’histoire de l’OM à prendre part à une rencontre professionnelle, il est alors âgé de 16 ans et bientôt quatre mois lorsqu’il effectue ses premiers pas contre l’AS Monaco.
Mais finalement, la fin de saison n’est pas si rose. Pour commencer, la formation phocéenne échoue au pied du podium en finissant quatrième. L’ailier, lui, ne prendra finalement part qu’à trois rencontres, pour 25 minutes jouées. Mais, à la fin de l’année, il remportera le Championnat d’Europe des moins de 17 ans avec les Bleuets. Auréolé de ce titre, les prétendants ne manquent pas et l’OM échoue à le conserver, direction donc l’Espagne et le FC Séville. Mais il joue peu et surtout jamais (jusqu’à présent) avec l’équipe une.
« J’ai pris la bonne décision »
« Il me reste deux ans de contrat et je suis jeune. En allant là-bas, je savais que je n’allais pas arriver et être titulaire. Mais j’ai progressé à tous les niveaux, je fais des choses que je ne faisais pas avant. Les dirigeants ont confiance en moi. S’ils m’ont pris, ce n’est pas pour rien. Mais je dois encore travailler. Après tout, je n’ai que 19 ans. J’ai tout l’avenir devant moi… », a commencé par confier Bilel Boutobba au quotidien régional La Provence.
Mais il n’en démord pas, pour lui son départ vers l’Andalousie est justifié. « J’ai pris la bonne décision. J’apprends beaucoup de choses sportivement, mais aussi sur moi-même, et tout ça me servira plus tard. L’équipe première, c’est du lourd, c’est du haut niveau et même avec la réserve, on joue contre de grosses équipes », a-t-il enfin conclu, sûr de son fait. Reste à savoir si Bilal Boutobba parviendra, de l’autre côté des Pyrénées, à faire éclore l’immense potentiel qu’El Loco a su voir en lui alors qu’il n’avait même pas 17 ans.
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