Sa saison, son avenir, l’Euro, l’AS Monaco version Jardim : les confidences d’Adrien Silva
En marge de la soirée de présentation de son site officiel, le milieu du Sporting CP et de la sélection du Portugal Adrien Silva a évoqué son actualité pour Foot Mercato.
Un petit coin de France en plein Lisbonne. Adrien Silva (26 ans), né en France d’un père portugais et d’un mère française puis devenu star au Portugal, a lancé son site officiel au Petit Palais, très belle salle de la capitale lusitanienne, au cours d’une soirée organisée mardi 19 mai par Becube Agency et DCI Sport. Le milieu de terrain du Sporting CP compte sur ce nouvel outil pour se rapprocher un peu plus de ses fans. «Je suis agréablement surpris par la version finale. J’en profite pour féliciter tout le monde, toute l’équipe qui a travaillé pour ça. Je suis très content», nous a expliqué le natif d’Angoulême, qui s’est notamment prêté à des séances photos pour enrichir son site. «C’était la première fois que je faisais des shootings comme ça. Mon frère était là, il a su mettre une bonne ambiance pour me mettre à l’aise», a-t-il raconté, soulignant l’importance de sa famille et de ses proches dans son parcours. «Depuis toujours, ma famille me suit, me soutient, n’importe où, n’importe quand. Je leur en serai toujours reconnaissant», a-t-il confié.
Au milieu de ses proches et de certains de ses coéquipiers au Sporting et en sélection du Portugal, il a rayonné par sa simplicité, sa disponibilité et sa gentillesse avant de faire le bilan de sa saison. «Collectivement, on n’a pas atteint les objectifs que l’on s’était fixé, malheureusement (3e de Liga Sagres derrière Benfica, champion, et Porto). Mais il nous reste encore la Coupe du Portugal, un trophée très important, mythique, qui nous tient à coeur. On va s’accrocher à ça (le Sporting a remporté la finale face à Braga ce dimanche, ndlr)», a-t-il indiqué, évoquant ses prestations personnelles (30 matches de Liga Sagres, 8 buts). «Dans l’ensemble, je suis très content. J’ai pu participer à une grande compétition, la Ligue des Champions. J’ai pu jouer de nombreux matches de très haut niveau, franchir encore un palier (2 buts en 6 matches de C1). Tout le monde veut jouer la Champions League. Je n’échappe pas à la règle. Je veux progresser. J’espère pouvoir faire encore plus la saison prochaine», a-t-il lancé avec l’Euro 2016 en France, tout un symbole, dans un coin de sa tête.
Un avenir à dessiner avec l’Euro en ligne de mire
«J’ai plusieurs objectifs pour la saison prochaine, l’Euro en est un. Disputer un Mondial ou un Euro, c’est le point culminant de la carrière d’un joueur. Pouvoir y participer ce serait un rêve devenu réalité, d’autant plus en France», a-t-il assuré. Poursuivra-t-il sa progression chez les Leões pour atteindre cet objectif ? La question est posée à l’heure où plusieurs médias britanniques l’envoient du côté de Southampton ou Tottenham. «Il y a toujours des rumeurs, depuis le début de la saison, depuis plusieurs saisons même. Ça sera toujours le cas. Cela veut dire que le travail paye. J’ai encore deux ans de contrat avec le Sporting (juin 2017, clause libératoire fixée à 40 M€). Je suis bien ici. On verra ce que l’avenir nous réserve», a-t-il répondu, se disant intéressé par un éventuel challenge en Ligue 1 à l’avenir. «On ne sait jamais. C’est un championnat très compétitif. C’est ce genre de compétitions relevées que tous les joueurs veulent jouer, pour découvrir une nouvelle culture, se fixer de nouveaux objectifs. Ça peut être intéressant bien sûr», a-t-il déclaré avant de poursuivre.
«Je n’ai jamais eu d’approches de clubs français. J’ai des gens autour de moi qui s’occupent de ça et quand ce sera concret, je le saurai», a-t-il assuré, lui qui suit de près l’AS Monaco version Leonardo Jardim, son ancien coach la saison passée. «J’ai suivi comme je suis tous mes anciens coéquipiers un peu partout en Europe et dans le monde. Je ne suis pas étonné du bon travail qu’il a fait à Monaco vu ce qu’il avait réalisé la saison dernière au Sporting. On ne se parle pas souvent. Mais j’échange souvent avec João Moutinho et Bernardo Silva», a-t-il commenté saluant l’éclosion de l’ancien pensionnaire de Benfica sur le Rocher. «Malheureusement, au Portugal, on a parfois du mal à faire confiance aux jeunes. En France, on a laissé cette chance à Bernardo. Ça ne m’étonne pas de le voir se révéler. Je connaissais ses énormes qualités, il lui fallait seulement les mettre en oeuvre au plus haut niveau. Je suis très content pour lui», a-t-il conclu avant de rejoindre les siens pour conclure une soirée réussie.
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