Pro League

Entretien avec… Fabrice N’Sakala : « Monaco ? S’il y a une belle opportunité qui se présente à moi… »

À 23 ans, Fabrice N’Sakala poursuit son ascension. Après Troyes, l’arrière gauche défend les couleurs d’Anderlecht depuis l’été dernier. Pour Foot Mercato, le latéral revient sur son exercice en Belgique, et parle avenir.

Par Khaled Karouri
3 min.
Anderlecht Fabrice N'Sakala @Maxppp

**Foot Mercato : Vous avez quitté la France il y a un an, direction Anderlecht. Quel bilan faîtes-vous de cette première saison en Belgique ?

La suite après cette publicité

Fabrice N’Sakala :** Je pense que c’est un bon bilan. J’ai eu pas mal de temps de jeu, j’ai pu disputer des rencontres de Ligue des Champions… J’ai découvert pas mal de choses au haut niveau. Maintenant, il ne me reste plus qu’à devenir un pilier.

**FM : Pensez-vous avoir franchi un palier ?

FNS :** Je pense que oui, j’ai franchi un palier. La fin de saison a été difficile, car malgré mon état de forme je ne jouais pas spécialement. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais peu importe. C’est comme ça qu’on grandit, qu’on acquiert de l’expérience. L’année qui vient doit être une année de confirmation.

**FM : Quelles sont vos ambitions pour la saison à venir ?

FNS :** J’ai disputé une bonne partie de la saison dernière, là j’espère jouer le plus possible tout au long de l’année. Collectivement, le but sera d’être champion à nouveau, c’est la politique de notre club.

**FM : Passer de la course au maintien avec Troyes à la course au titre avec Anderlecht, sacré grand écart…

La suite après cette publicité

FNS :** C’est vrai que l’exigence est différente. On a des adversaires qui se donnent 100 fois plus qu’à un autre match, c’est la rencontre de l’année pour eux. À Troyes, c’était le cas pour nous, on jouait notre match de l’année contre les grands clubs. Mentalement, c’est donc différent. On se prépare différemment face à un adversaire qui se donne à 200%.

**FM : En France, le championnat belge reste méconnu. Que pensez-vous de la Jupiler League ?

La suite après cette publicité

FNS :** Le niveau est bon. En vacances, j’ai eu des débats avec le Lyonnais Jordan Ferri, qui me demandait si mon équipe était capable de battre l’OL. Et je lui disais qu’on en avait largement les capacités. On a très bien joué en Ligue des Champions, on a un niveau européen, on a donc le niveau pour tenir tête aux clubs de Ligue 1. Après, notre groupe est assez jeune, mais au niveau du jeu je n’ai pas d’inquiétudes à ce niveau-là.

**FM : En Ligue des Champions, vous avez affronté le PSG. En tant que natif de la région parisienne, cela devait être particulier non ?

La suite après cette publicité

FNS :** Oui. Déjà, en les affrontant en championnat, c’était énorme. Là, en Ligue des Champions, c’est encore autre chose : un autre niveau, une autre mentalité. Même si on a pris un gros score à domicile (0-5), c’est une déception.

**FM : Un match qui avait vu Zlatan Ibrahimovic inscrire un quadruplé, dont un but sur un missile chronométré à 100 km/h envoyé en lucarne. Sur le moment, que ressent-on face à une telle démonstration réalisée par un joueur ?

FNS :** On a un sentiment d’impuissance, mais on se dit dans le même temps qu’on ne peut rien faire face à ça. Il est à 30 mètres, le ballon rebondit, il frappe, et ça fait but en pleine lucarne. Ça montre sa puissance, sa domination.

**FM : Des rumeurs faisaient par ailleurs état d’un intérêt de Monaco pour vous. Comme quoi, la Ligue 1 vous suit toujours…

FNS :** C’est vrai que c’est flatteur. Après, je ne pense pas que ce soit étonnant, car beaucoup de joueurs d’Anderlecht ont rejoint de grands clubs en France ou même à l’étranger, en Angleterre ou en Allemagne. Quand on regarde de plus près, beaucoup de joueurs passent par la Belgique pour rebondir dans de grands clubs. Pourquoi pas faire la même chose !

**FM : Seriez-vous intéressé par un challenge à Monaco ?

FNS :** Ce n’est pas d’actualité pour le moment, car je me sens bien à Anderlecht. Je m’y suis familiarisé, la ville me plait et n’est pas loin de Paris. Ces facteurs font que je me sens bien ici. Après, s’il y a une belle opportunité qui se présente à moi et que le club y trouve son compte, pourquoi pas.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier