Euro

Euro 2012 : et voici notre équipe type du tournoi !

L'Euro s'est terminé ce dimanche soir, sur le sacre de l'Espagne. La rédaction de Foot Mercato a dressé son onze type du tournoi.

Par Khaled Karouri
5 min.
Andres Iniesta et l'Espagne, vedettes de notre équipe type @Maxppp
  • Iker Casillas : comment ne pas nommer San Iker ? Tout simplement remarquable tout au long du tournoi, le dernier rempart a justifié son surnom comme il se doit. Aussi bon dans les sorties aériennes que sur sa ligne, le gardien de but a été impeccable, donnant bien des maux de tête aux attaquants adverses.

  • Jordi Alba : l'une des grandes révélations du tournoi. Si son talent n'était pas à remettre en cause, le gaucher manquait encore d'une certaine aura à l'échelle internationale. C'est désormais corrigé, et de quelle manière ! Celui qui prendra la direction du Barça a confirmé tous les espoirs placés en lui, se montrant intraitable défensivement et précieux en phase offensive, à l'image de son but inscrit en finale.

  • Sergio Ramos : il était considéré comme l'un des meilleurs latéraux au monde. Il devient l'un des meilleurs défenseurs centraux de la planète, à n'en pas douter. Avec à ses côtés un Piqué peinant encore à retrouver son meilleur niveau, le Madrilène a dû se transcender dans ce tournoi. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a réussi sa mission avec brio, faisant la pluie et le beau temps en défense.

  • Pepe : on le connaissait parfois bestial, violent. Le défenseur central a su canaliser ses excès d'engagement pour ne garder que ses bons côtés. Un arrière central rugueux, dur sur l'homme, déterminant dans les duels en un contre un, et pas maladroit dans ses relances... Son côté bad boy mis au placard, le Portugais a fait taire ses détracteurs pour démontrer qu'il était bien l'un des meilleurs à son poste.

  • João Pereira : difficile de faire ressortir un latéral droit, aucun spécialiste du poste ne se distinguant véritablement tout au long du tournoi. Mais s'il y en a bien un qui a fait plutôt bonne impression, c'est à n'en pas douter le Portugais Pereira. Solide, l'arrière a maîtrisé son couloir à la perfection, dominant les débats défensivement et n'hésitant jamais à se projeter d'un point de vue offensif pour apporter des solutions à ses coéquipiers. Toute la panoplie du latéral moderne.

  • Andrea Pirlo : ou quand la grâce d'un footballeur devient un régal pour les yeux. Magique, le milieu de terrain italien a survolé les débats. Son chef d’œuvre reste son quart de finale contre l'Angleterre, où le maître à jouer a marché sur l'eau, alternant jeu court-jeu long à merveille et trouvant toujours la solution. Et s'il a clairement manqué de jus sur la finale, ce dernier match ne saurait ternir un Euro de gala pour Sa Majesté Andrea Pirlo.

  • Andres Iniesta : le meilleur joueur du tournoi pour l'UEFA. Difficile de résumer mieux le parcours du génial milieu de terrain dans cet Euro, lui qui a récité sa partition avec brio. Jouant juste, il n'a perdu que très peu de ballons, combinant parfaitement avec ses coéquipiers et leur apportant constamment des solutions. C'est souvent lui qui a su créer le danger grâce à sa capacité à accélérer le jeu. Comme l'explique l'instance européenne : « Élire Iniesta meilleur joueur de l’Euro 2012 envoie un message positif en termes de créativité, de football incisif et d’humilité ».

  • Mesut Özil : dans la série des joueurs qui sont un régal pour les yeux, difficile de ne pas penser illico presto au meneur de jeu allemand. De nouveau remarquable, le maître à jouer a égayé le public grâce à ses déplacements et sa vista pleine de grâce. Sobre, le membre éminent de la Mannschaft a pourtant fait des étincelles sur chaque ballon touché, bien que peinant au final à être vraiment décisif. Mais face à un tel talent, difficile de rester de marbre.

  • João Moutinho : si le Portugal est arrivé en demi-finale et a été à deux doigts d'éliminer la Roja, c'est en partie dû aux prestations étincelantes de Moutinho. À défaut d'être sous les feux des projecteurs comme ses coéquipiers Cristiano Ronaldo et Nani, le joueur de Porto a prouvé qu'il n'avait rien à envier à ses partenaires les plus médiatiques. Stratosphérique tout au long du tournoi, il a multiplié les coups d'éclat, fort d'une justesse technique à toute épreuve.

  • Cristiano Ronaldo : il était attendu avec impatience dans ce tournoi. Pour remporter le Ballon d'Or au nez et à la barbe de Lionel Messi, le Portugais se devait de réaliser un Euro d'exception. Difficile de lui reprocher grand-chose lui qui, après une entame des plus compliquées, a retrouvé ses instincts de machine à marquer. Double buteur contre les Pays-Bas, il a remis le couvert au tour suivant devant la République Tchèque, terminant co-meilleur buteur du tournoi avec 3 réalisations. A peut-être voulu jouer trop perso sur la demi-finale, mais quand on peut marquer 46 buts en championnat, on peut bien se le permettre...

  • Mario Balotelli : Why always him se demande-t-il ? Et bien parce qu'il est Mario Balotelli, tout simplement. Un joueur capable du meilleur comme du pire d'un match à l'autre, pour ne pas dire d'une minute à l'autre. Tantôt agaçant, tantôt irritant : Super Mario a montré ses deux visages. Auteur d'un retourné ciseau remarquable contre l'Irlande, il a fait étalage de tout son talent en demi-finale, avec à la clé un doublé de grande classe. Il est ensuite retombé dans ses travers en finale, s'égarant dans son match. Il est comme ça Mario !

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