PSG - Monaco : les notes du match
Le PSG est en demi-finale de Coupe de France ! Quelques jours après leur nul face à Monaco en championnat (0-0), les Parisiens ont cette fois pris le meilleur sur les Monégasques, s'imposant sur le score de 2-0 pour atteindre le dernier carré de la compétition.
Quelques jours seulement après leur confrontation en championnat (0-0), le PSG et Monaco se retrouvent, cette fois au Parc des Princes, pour un quart de finale de Coupe de France. Une rencontre que les locaux franciliens démarrent en favoris, statut qu'ils n'ont mis que trois minutes à concrétiser. Sur un corner botté par Lavezzi, David Luiz vient battre Stekelenburg au près de la tête, en deux temps (1-0, 3e). Bien lancé dans la partie, le double champion de France poursuit par le monopole du cuir, et quelques belles actions collectives qui manquent de mettre à mal le portier monégasque.
Les têtes de Cavani (12e) et Pastore (25e), passent ainsi tout près du cadre. Si Monaco n'est pas passé loin non plus de l'égalisation, avec une barre de Traoré sur coup-franc (18e), les Asémistes n'auront offert du répondant dans le jeu qu'à la fin du premier acte. À l'heure de la pause, le PSG maîtrise bien son sujet. Étant contrainte d'emballer le match à la reprise, l'ASM tient le cuir mais ne parvient pas à ses fins, et c'est encore le PSG qui se signale aux avant-postes, Pastore allant solliciter le gardien d'une frappe lointaine (48e).
Il ne faudra guère plus de temps aux Parisiens pour de nouveau trouver la faille : héritant d'un ballon aux 20 mètres, Verratti distille un caviar à Cavani dans la profondeur, lequel ne manque pas l'offrande face à Stekelenburg (2-0, 52e). Le PSG a fait la différence, et manque de tuer définitivement le match quelques minutes plus tard, alors que sur la même action, Pastore et Cavani frappent le montant (61e). Le club francilien se contentera de terminer dans la gestion, le sursaut monégasque n'aura pas lieu. Les hommes de Laurent Blanc poursuivent leur parcours en Coupe, et atteignent le dernier carré.
L'homme du match : Pastore (7,5) : superbe match de la part du génie argentin. S'il a manqué de réussite face au but, avec notamment cette action où il a touché le poteau et raté le cadre de près (61e), il aurait mérité une réalisation pour l'ensemble de son œuvre. Flanqué côté droit sur la feuille de match, il fut toujours en mouvement pour proposer et offrir des solutions, faisant montre d'une belle qualité de passe et de son habituelle aisance technique.
PSG :
Douchez (5) : avec ses relances approximatives au pied, le portier vétéran n'a pas été des plus rassurants. Mais en termes d'interventions, il n'a pas eu grand-chose à montrer. Sauvé par sa barre sur le coup-franc de Traoré (18e), il s'est ensuite interposé sur des frappes centrales, à l'image de celle de Matheus (45e).
Marquinhos (7) : belle partie de la part du Brésilien, qui se retrouvait ce soir sur l'axe droit de la défense parisienne. Il a bien tenu son couloir face à Matheus, effectuant quelques retours bien sentis, et n'a pas hésité à l'arpenter pour se montrer devant, avec quelques montées notables et bons services pour ses partenaires offensifs (37e).
David Luiz (7) : le central n'aura pas mis bien longtemps à se signaler dans ce match, lui qui a ouvert le score dès la 3e minute en venant battre Stekelenburg sur corner, de la tête et en deux temps. Après la prouesse offensive, il s'est concentré sur sa tâche première, qu'il a assumé sans trop de souci, malgré quelques fautes et pertes de balle.
Thiago Silva (7,5) : on pourrait retenir de sa rencontre la statistique qui veut qu'il ait commis à la 31e minute sa première faute de l'année 2015, comme un symbole de la qualité de ses interventions et de ses prestations depuis la reprise. Ce soir encore, le capitaine parisien a livré une belle copie, avec bon nombre de duels gagnés dans les airs ou au sol, y compris dans sa surface (17e, 26e, 27e). Si Berbatov est resté muet et très discret, ce n'est que la conséquence du travail du Monstre.
Digne (5) : si le jeune latéral a démarré la partie sur de bonnes projections, à l'image de cette action où il a manqué d'offrir un caviar à Cavani (9e), il a par la suite multiplié les mauvais choix offensifs. Derrière, il a cependant limité la casse, ne se laissant que rarement dépasser.
Verratti (7,5) : encore une performance aboutie pour le petit milieu italien. En bon métronome, il a dicté le tempo du match, avec son habituelle réussite dans les transmissions. Auteur d'excellentes ouvertures, il s'est fendu d'une délicieuse passe décisive pour Cavani, contribuant ainsi à valider le succès des siens. Par ailleurs très actif à la récupération, il a crevé l'écran. Remplacé par van der Wiel (73e).
Rabiot (6) : le jeune milieu de terrain francilien a alterné le bon et le moins bon sur cette rencontre. Si sa réussite dans les transmissions et ouvertures a pu fluctuer, sa présence dans l'entrejeu, elle, fut continuelle. A rendu de fiers services à la récupération et dans la création du jeu.
Matuidi (7) : le milieu “trois poumons” du PSG a livré une prestation classique. Ultra-présent dans l'entrejeu, il a multiplié les courses pour récupérer du cuir et lancer les offensives parisiennes. On l'aura beaucoup vu se projeter dans le premier acte, avec quelques percées, et être l'auteur de retours salvateurs. Remplacé par Maxwell (80e).
Lavezzi (6) : El Pocho avait assuré avant la rencontre vouloir terminer la saison en beauté et tirer un trait sur ses difficultés passées, il a joint les actes à la paroles. Très en vue ce soir, il fut un danger permanent du fait de sa vitesse, et surtout de par la qualité de ses coups de pieds arrêtés. Son premier s'est avéré décisif, lui qui a offert l'assist à David Luiz pour l'ouverture du score francilienne (3e). A baissé le pied dans le second acte, avant d'être remplacé par Bahebeck (81e).
Cavani (5,5) : toujours le même double constat pour l'avant-centre uruguayen. S'il s'est avéré décisif en battant Stekelenburg en face à face pour valider le succès de son équipe (52e), et qu'il a su se procurer des occasions en frappant notamment le montant (61e), les maladresses ont encore pollué son jeu. Ses contrôles ou transmissions ratées ont ainsi fait avorter quelques bonnes situations.
Pastore (7,5) : voir ci-dessus.
Monaco :
Stekelenburg (4) : match compliqué ce soir pour le portier de l’ASM. Légèrement fautif sur le but de David Luiz (3e), il n'a pas été très serein dans ses sorties aériennes (44e). Il ne peut, par la suite, rien faire sur la frappe de Cavani qui termine sa course sur le poteau avant de rentrer au fond des filets. Il aurait pu également encaisser un troisième but après les frappes de Pastore et Cavani qui terminent sur son montant.
Touré (3) : totalement absent offensivement sur son couloir droit, le latéral n’a pas effectué une bonne rencontre. Il a réalisé le strict nécessaire défensivement et aurait pu offrir un but aux Parisiens après une passe en retrait hasardeuse. Match à oublier.
Toulalan (4) : absent au marquage sur le but de David Luiz et peu vigilant sur le deuxième de Cavani, il a vécu une sale soirée. Effectuant très peu d’interventions, il a été débordé, tout simplement.
Diallo (2) : non match pour le défenseur central d’un soir. Totalement absent dans cette partie, le jeune défenseur ne s’est pas montré à son avantage. Pris de vitesse sur l’ensemble des offensives parisiennes, il n’a rien pu faire face à l’attaque du PSG. Remplacé par Kurzawa (56e) qui a tenté d’apporter sa vitesse sur le couloir, en vain.
Echiejile (4) : comme l’ensemble de son équipe, le latéral n’a pas existé. Inoffensif lors de ses rares montées, il n’a pas pesé offensivement et a subi les attaques des joueurs de Laurent Blanc. Absent au marquage sur un coup-franc parisien, laissant Pastore effectuer une tête qui frôlait le cadre (25e).
Fabinho (3) : le milieu brésilien était en souffrance totale durant toute la rencontre. Il n’a jamais réussi à contrôler l’entrejeu et a passé son temps à courir derrière le ballon. Spectateur de la supériorité parisienne.
Kondogbia (4) : le puissant milieu de terrain a tout tenté pour déstabiliser le milieu du club de la capitale, en vain. Malgré un bon pressing et de l’envie, il n’a rien pu faire face à la vitesse d’exécution des joueurs du club francilien qui ont déroulé ce soir. Dommage.
Traoré (5) : un des joueurs les plus dangereux mais seulement sur coups de pied arrêtés. Avec un superbe coup-franc qui terminait sa course sur la transversale de Douchez (18e), il aurait pu inscrire un magnifique but. Grâce à sa qualité de passe, il aurait pu débloquer la situation mais s’est éteint au fil de la rencontre. Remplacé par Moutinho (63e), qui n’a rien pu faire.
Dirar (5,5) : le joueur le plus percutant côté Monégasque. Grâce à sa vitesse, il a tenté de déstabiliser la défense du PSG sur son couloir et en percutant dans l’axe mais a été constamment pris à la gorge par un bloc parisien bien en place. Bien trop seul ce soir pour faire la différence. Dommage.
Matheus (3) : l’ailier a été tout simplement fantomatique. Il a touché très peu de ballons et n’a jamais été dangereux lors de ses rares prises de balles. Averti (11e) et remplacé par Carrasco (71e) qui s’est montré beaucoup plus incisif que le Brésilien.
Berbatov (2) : totalement noyé dans la défense parisienne, le Bulgare a été sevré de ballons. Même s’il a tenté de décrocher pour orienter le jeu de l’ASM, il n’a pas pesé bien lourd dans la balance. Match à très vite oublier pour le buteur qui était bien loin de sa performance de la semaine dernière face aux Gunners.
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