Le cas de Jérémy Ménez commence à faire jaser sérieusement du côté de l’AS Roma. Le transfert du joueur au Paris Saint-Germain cet été pose en effet problème, le club de la capitale n’ayant toujours pas versé la somme de 4 M€ correspondant à la première échéance de cette transaction. L’AS Roma va déposer un recours auprès de la FIFA.
Avec un budget alloué aux transferts désormais illimité depuis l’arrivée à sa tête de Qatar Sports Investments, le Paris Saint-Germain peut se prendre à rêver des recrues les plus folles. Durant cette intersaison déjà, la nouvelle direction n’a pas lésiné sur les moyens pour s’offrir d’entrée de jeu une équipe compétitive, avec notamment le transfert record de Javier Pastore, estimé à 43 M€. D’autres renforts de choix ont d’ailleurs rejoint les rangs du club de la capitale, à l’image d’un Jérémy Ménez ayant préféré rallier un Parc des Princes qu’il chérit tant après avoir monnayé ses services en Serie A, du côté de l’AS Roma.
Seulement voilà, un peu plus de deux mois après l’officialisation de ce transfert, il semblerait qu’il y ait de la friture sur la ligne entre les décideurs giallorossi et leurs homologues parisiens. Pire encore, le club de la Louve envisagerait de déposer un recours auprès de la FIFA au sujet des sommes dues par l’écurie francilienne dans le cadre de la transaction ayant permis au natif de Longjumeau de retrouver l’Hexagone. En effet, comme l’indique la Gazzetta dello Sport, la bande au cheikh Tamim bin Hamad Al Thani n’a pour l’heure toujours pas versé la première échéance du transfert.
Après avoir accepté d’attendre quelques temps, l’AS Roma semble être lassée de ne pas voir ce règlement de près de 4 M€ dans ses bureaux. Du coup, c’est bien un recours auprès de la FIFA que les Giallorossi devraient déposer sous peu. Une annonce qui n’est pas sans rappeler le même recours qu’avait eu besoin de déposer l’écurie transalpine dans le cadre du transfert de Ludovic Giuly. Comme quoi, même avec des millions à foison, il est possible d’oublier de payer dans les temps certaines sommes. Un comble !
En savoir plus sur