Wolfsbourg : où en est Paul-Georges Ntep ?
Pointé du doigt par son coach, Paul-Georges Ntep peine encore à convaincre du côté du VfL Wolfsbourg. De quoi bouleverser la fin de son mercato ?
«Ntep est incapable de tenir quatre-vingt dix minutes». Andries Joncker n'y a pas été par quatre chemins lors de l'une de ses dernières conférences de presse. Le coach du VfL Wolfsbourg considère que Paul-Georges Ntep (25 ans) ne lui donne pas toutes les garanties physiques. «Il a été très souvent blessé au cours des dernières années», a-t-il regretté, envoyant un message clair à son ailier. « Il doit se mettre en forme ».
Arrivé chez les Loups en janvier, l'ancien Rennais n'a pas franchement convaincu tout son monde en Allemagne malgré 2 passes décisives délivrées en 10 apparitions en Bundesliga. Ses matches amicaux cet été n'ont pas non plus soulevé les foules. Lors de la défaite contre Newcastle (1-3), Bild a notamment été très sévère au sujet de son entrée en jeu. «L'apport de l'ailier Paul-Georges Ntep a été remarquablement faible», pouvait-on lire.
Pas de départ au programme mais...
Malgré tout, publiquement, son entraîneur continue à le soutenir. «Paul-Georges est un joueur important pour nous, qui doit maintenant être au point physiquement que les autres», a-t-il ajouté. Néanmoins, L'Équipe du jour explique que ce dernier chercherait un nouveau joueur au poste de l'international tricolore (2 sélections). Sky Sport Italia cite notamment le nom du Brésilien des Girondins de Bordeaux Malcom (20 ans). Une concurrence à venir forcément particulière à gérer puisque le club allemand n'aura que les compétitions nationales à jouer...
De quoi relancer le mercato de Paul-Georges Ntep, sous contrat jusqu'en juin 2021 ? Rien n'est moins sûr, puisqu'aucune information indiquant que le VfL serait disposé à s'en séparer n'a filtré en Allemagne ou ailleurs. Sur son compte Twitter, PGN a répondu à cette agitation autour de lui. «C'est bien de prendre des bouts d'articles, d'y mélanger des suppositions, et des mots tape à l’œil pour faire des brèves à sensations», a-t-il posté. Mais, alors que la saison démarre ce week-end, le Français se retrouve d'ores et déjà sous pression...
C'est bien de prendre des bouts d'articles, d'y mélanger des suppositions, et des mots "tape à l'œil" pour faire des brèves à sensations https://t.co/7PZBqIbEY3
— Paul-Georges Ntep (@PGNtep) 9 août 2017
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