Comment le Borussia Dortmund et le Bayern Munich négocient des baisses de salaire avec les joueurs
Face à la crise sanitaire et aux difficultés économiques rencontrées par les clubs, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund négocient des baisses de salaire avec leurs joueurs.
Pas de matches, pas de revenus et une masse salariale à gérer. Les clubs de football se retrouvent confrontés à une équation insoluble. Tout est fait pour alléger la note, avec le passage de nombreux clubs français en chômage partiel par exemple. Dans tous les clubs, le plus gros poste de dépense s'avère être les salaires des joueurs, qui représentent souvent plus de 60 % du budget d'un club. Et l'impact est forcément conséquent pour les cadors du continent, qui paient leurs ouailles une fortune.
En Allemagne, les deux plus gros clubs, que sont le Bayern Munich et le Borussia Dortmund, ont donc pris le taureau par les cornes et décidé de demander aux joueurs d'accepter une baisse de salaire. Le journal allemand Bild précise la manœuvre. À Dortmund, le directeur général Hans-Joachim Watzke, le directeur sportif Michael Zorc et l'entraîneur Lucien Favre ont accepté de baisser leur salaire, avant d'aller faire la demande aux joueurs.
Le Bayern affiche un front uni
Concrètement, il leur est demandé de renoncer à 20 % de leur salaire de base si aucun match n'était joué jusqu'à la fin de la saison. À 10 % si les matches étaient finalement joués à huis-clos. Officiellement, rien n'a encore été accepté mais la tendance serait positive. Une telle mesure permettrait au BVB d'économiser 2,3 M€ par mois. Assez conséquent donc. Du côté du Bayern Munich, cela est encore plus limpide.
Comme rapporté par Bild, le conseil d'administration, le conseil de surveillance et tous les joueurs ont concédé à la réduction de 20 % de leurs salaires, sans aucune condition particulière. Le but est aussi pour ces clubs de sauver un maximum d'emplois au sein de la structure malgré les énormes pertes générées par l'épidémie liée au coronavirus. En France, la mise en place du chômage partiel implique que les clubs versent aux joueurs 70 % de leurs émoluments bruts.
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