Série A

Brandão, un coach en herbe qui rêve de briller en Europe

A 38 ans, l'ancien attaquant de l'OM Brandão a raccroché les crampons pour entamer une carrière d'entraîneur.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Evaeverson Lemos da Silva Brandão @Maxppp

Passé par le Shakhtar Donetsk, l'Olympique de Marseille, Cruzeiro, Grêmio, Saint-Étienne, Bastia, Tricordiano et Londrina, Brandão (38 ans) a achevé sa carrière de joueur en Grèce du côté de Levadiakos la saison dernière. Mais si sa grande carcasse ne foule plus les pelouses, l'ancien Marseillais n'a pas abandonné le monde du ballon rond pour autant. Après avoir passé un premier diplôme de la CBF (la Licence B, indispensable pour pouvoir entraîner les équipes de jeune), Brandão est retourné à Londrina -club de 2e division brésilienne où il a joué en 2017- pour entamer une carrière d'entraîneur avec un stage avec les U19.

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Une expérience qui fait saliver ce coach en herbe. «Je suis très heureux d'avoir ce nouveau défi dans ma carrière. J'ai beaucoup appris durant les cours et j'en apprends davantage pendant ce stage (avec les U19 de Londrina). Ça va des tâches administratives au travail avec les joueurs au jour le jour durant les entraînements», a-t-il déclaré sur le site officiel de Londrina. Enthousiaste, Brandão a déjà pensé au style de jeu qu'il aimerait façonner : un style équilibré, mais très énergique, notamment pour les phases de récupération. Et pour ce faire, le Brésilien compte s'inspirer de quelques entraîneurs bien connus.

Brandão a de l'ambition

«J'ai appris au contact des entraîneurs avec lesquels j'ai joué, mais je pense que je vais essayer de m'inspirer le plus possible de Didier Deschamps (qu'il a eu à Marseille), de Mircea Lucescu ou encore de Bernd Schuster qui a été mon entraîneur au Shakhtar Donetsk (en 2003/2004, ndlr). Ce sont de grands professionnels qui seront certainement des références pour ma carrière». Et ce n'est pas tout. Brandão ne veut pas percer uniquement dans son pays.

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«Passer ce concours a été une suggestion que m'a faite mon père. Je respecte le travail de tout le monde, mais je rêve d'entraîner non seulement ici à Londrina, mais à l'étranger aussi. Je veux essayer de casser cette réputation disant que les entraîneurs brésiliens ne peuvent pas briller en Europe. Je suis encore en phase d'apprentissage, mais je pense être sur le bon chemin». À suivre !

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