Youth League : le PSG surpris par le Real Madrid d’Enzo Zidane

Le Paris Saint-Germain accueillait le Real Madrid mardi soir en quarts de finale de la Youth League, la Ligue des Champions des moins de 19 ans, au stade Charléty. Un match de prestige sur le papier, sublimé par la présence sur la feuille de match d’un certain Enzo Fernandez, meneur de jeu des Merengue mais également fils de Zinedine Zidane, aligné d’emblée au cœur du jeu madrilène. Une première frappe de Javier Munoz (11e) puis un ciseau de Cerro (17e) forçaient Maignan a intervenir dans un début de match assez intense.

Souvent alerté côté gauche depuis le début de la rencontre, Coman (34e) ripostait d’une frappe puissante mais toutefois trop axiale, avant qu’une autre de ses tentatives ne trouve le poteau (42e). Si les deux équipes rentraient au vestiaire sur un score nul et vierge, les Parisiens pouvaient toutefois se targuer d’avoir eu les occasions les plus franches. En revanche, c’est le Real qui prenait le jeu à son compte après la pause et se créait les meilleures opportunités. Jusqu’à cette 54e minute ou Coman était fauché à l’extérieur de la surface de réparation par Hector Martinez en position de dernier défenseur. Ce dernier était exclu et modifiait la physionomie du match, puisqu’Enzo Fernandez faisait les frais du remaniement tactique entrepris par son coach et se voyait remplacer (60e).

Et c’est contre vents et marées, alors que les Merengue paraissaient désorganisés, que ces derniers ouvraient finalement la marque sur corner, d’une belle tête signée Sánchez (72e). Même en se ruant à l’abordage, les Parisiens allaient se montrer trop brouillons et étonnamment fébriles devant le but du Real, et ne parviendraient pas à arracher l’égalisation. Les Madrilènes intègrent donc le dernier carré de la compétition, où ils affronteront le vainqueur de la confrontation entre Manchester City et Benfica prévu le 18 mars prochain (20h). Les deux autres quarts de finale mettront aux prises Chelsea et Schalke 04 (16 mars, 14h30) ainsi que le FC Barcelone et Arsenal (18 mars, 18h). Mais l’aventure s’arrête là pour un PSG qui méritait certainement bien mieux.