Libre de tout contrat depuis son départ de Strasbourg en fin de saison dernière, Vincent Gragnic en a profité pour soigner une petite blessure au genou. Revenu en forme, il est maintenant à la recherche d'un nouveau challenge.
Vincent Gragnic est de retour. Après son départ de Strasbourg en juin dernier, avec qui il est allé chercher la montée en Ligue 1, le milieu offensif a vu son aventure se terminer là-dessus. Le Racing a décidé de ne pas renouveler son contrat. Un choix sportif du champion de Ligue 2 qui est venu s'ajouter à une blessure au genou. Cette dernière a éloigné des terrains le natif de Quimperlée durant l'été. Libre de tout contrat, il en a profité pour se soigner et revenir plus fort, comme il l'a confié à Foot Mercato.
« Avant la fin de saison, en avril, j'ai commencé à avoir mal. Ça devait être dû à un choc. J’ai continué pour finir la saison avec Strasbourg. J’ai préféré attendre pour me faire opérer. Je ne connaissais pas encore toute la nature de la blessure. Ce n’était pas un truc énorme, un bout de cartilage qui me faisait mal. Ça enflammait un peu le genou. J’ai subi une petite arthroscopie en juin puis j'ai entamé ma rééducation à Lorient. J’étais avec un préparateur physique pendant un mois. J’ai fini. Je suis prêt, à 100% pour reprendre avec un club » nous indique-t-il en préalable.
La Ligue 2 comme objectif et pourquoi pas une première à l'étranger
Bien décidé à ne pas s'arrêter là, Vincent Gragnic souhaite revenir le plus vite possible sur les terrains. Forcément sa blessure ne l'a pas aidé à retrouver un club mais il a aussi pu en profiter pour se ressourcer moralement et physiquement dans sa Bretagne natale. «J’étais à Lorient avec un kiné qui s'est occupé de moi pendant deux, trois mois. On retrouve du muscle tous les jours. Il a fallu recourir, puis prendre un préparateur pour me remettre au niveau de cardio, au niveau proprioception, de tout ce qui font les gestes du footballeur. Ça a duré 4 semaines pour retrouver le niveau qui était le mien l’année dernière même si s’entrainer tout seul, ce n’est pas évident. Il n’y a pas la même intensité qu’à l’entrainement et en match.»
Après ce long chemin pour retrouver son niveau physique, l'ancien de l'OM (2007/2008), de Nîmes (2012-2014) ou encore d'Auxerre (2014-2016) souhaite revenir rapidement sur les terrains. Sans contrat, il a donc l'avantage de ne pas être considéré comme joker médical et pourrait bien rendre des services à pas mal d'écuries grâce à sa grosse expérience. Les contacts n'ont pas manqué durant sa convalescence mais avec son état physique du moment, l'affaire ne s'était pas conclue. Il espère que les clubs intéressés «de Ligue 2 et de National 1» reviendront vers lui rapidement. Et si l'étranger ne l'attirait pas particulièrement par le passé, connaitre une première expérience ailleurs que dans l'Héxagone pour terminer sa carrière commence à fleurir dans son esprit.
Strasbourg restera dans son cœur
«Pourquoi pas relever le challenge en Ligue 2, ça serait génial. Je pense être prêt physiquement, mentalement et donner un coup de main à une équipe qui en a besoin. Maintenant je suis ouvert à tous challenges. Je pourrais apporter quelque chose à certaines équipes qui ont des besoins, notamment un manque d’expérience. L’étranger?Il faut voir ce qu’on peut me proposer. Je n’y ai jamais goûté. Durant certaines années, j’étais un peu réticent mais maintenant je suis ouvert à toutes propositions. Après, il ne faut pas que ça soit n’importe quoi» prévient-il. A 34 ans et après avoir connu 10 clubs entre le National et a Ligue 1, il n'est pas vraiment un inconnu dans le milieu.
Bien au contraire même. D'ailleurs, même s'il a quitté Strasbourg, il garde encore contact avec le club, qui lutte pour son maintien en Ligue 1, mais aussi certains joueurs. S'il regrette forcément son départ du Racing, il comprend aussi la décision des dirigeants de ne pas lui avoir fait signer une prolongation. «Avec Thierry Laurey, ça s’est très bien passé. C’est toujours embêtant de devoir quitter un club. J’avais signé un an. Au début, ça se passait très bien. Je jouais puis après beaucoup moins même si je rentrais souvent en fin de match. Ils ont décidé de me laisser libre. J’ai accepté sans rechigner et il y a beaucoup de joueurs qui ont changé par rapport à la saison dernière. Ce n’est plus du tout la même équipe. Ils voulaient peut-être des joueurs plus frais, plus jeunes. C’était une bonne année, une bonne expérience avec une montée à la clé.» Nul doute que revivre une telle aventure lui mord les doigts. Les prétendants sont prévenus. Vincent Gragnic a encore faim.
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