Rencontre avec ces Français du bout du monde : Jonathan Bru

À l'heure où bien des joueurs décident de plier bagage direction la Grèce ou la Turquie, d'autres footballeurs n'hésitent pas à filer encore plus loin dans le but d'exercer leur métier et de découvrir de nouvelles cultures. Rencontre avec ces Français partis aux quatre coins du globe.

Par Khaled Karouri
5 min.
Jonathan Bru @Maxppp

Régulièrement, Foot Mercato vous propose de partir à la découverte de joueurs français aux quatre coins du globe. Faisons escale en Australie pour découvrir Jonathan Bru. Contacté par nos soins, le joueur vous raconte son parcours : « J'ai commencé dans la région parisienne, j'ai joué au Paris FC étant plus jeune, avant d'entrer à l'INF Clairefontaine. J'ai fait mes trois ans là-bas, j'ai connu l'équipe de France U15, puis j'ai signé un contrat au Stade Rennais pour cinq ans. J'ai fait deux saisons en centre de formation tout en étant en équipe de France, avant de signer un contrat pro. J'ai joué mon premier match pro à 18 ans avec Laszlo Boloni, puis j'ai signé à Istres. Je me suis ensuite retrouvé six mois au chômage, et je suis parti à Chypre pour me relancer, dans le club de Paphos. De là, je me suis retrouvé en première division portugaise, à l'Académica de Coimbra, avec André Villas-Boas. J'ai ensuite été à Oliveirense, puis dans le club de deuxième division de Moreirense. On est monté en première division, et j'ai signé après en Australie au Melbourne Victory ».

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Mais alors, comment l'ancien Rennais a-t-il fini par atterrir au pays des kangourous ? « J'ai été contacté par un agent australien, tout simplement. Le contact s'est fait petit à petit, il m'a demandé si ça pouvait m'intéresser. Je connaissais un peu l'Australie, la mentalité, je savais que le sport était là-bas une culture. Je savais aussi que le football n'était pas le sport roi, mais c'est un pays qui met énormément de moyens dans le sport, et qui veut créer un beau championnat. C'était donc un challenge intéressant pour moi et surtout une belle expérience de vie. C'est une très bonne aventure à vivre au niveau humain comme sportif. Ça m'a donné envie de venir, j'avais une image positive de l'Australie qui se confirme ici. Je suis dans le plus grand club d'Australie, qui sort d'une saison difficile, et ils veulent redorer le blason du club. On a un super coach, je suis convaincu qu'on aura des résultats et qu'on fera du bon travail ». Et pour l'heure, Jonathan Bru se montre comblé :

« Sincèrement, je suis un petit peu surpris mais pas vraiment, car j'avais pris des renseignements avant de m'engager. J'avais regardé leur site internet, les installations, les matches, le public. Il y a un engouement extraordinaire. On a deux stades, un de 70 000 personnes et un autre de 35 000. On a des conditions de travail que je n'ai jamais connu depuis que je joue en tant que professionnel. On sent la pression du résultat, et même si pour l'instant on n'est qu'en préparation, les gens sont derrière nous et c'est très bien. Mon ambition pour cette saison est claire, c'est que mon adaptation se passe bien, c'est d'être champion avec mon équipe, de me faire un nom ici, d'enchaîner les matches, d'apprendre des choses parce que je pense qu'on peut apprendre à n'importe quel moment de sa carrière, et continuer à franchir encore un palier, ou tout du moins apporter toute mon expérience ». C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

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