Rencontre avec ces Français du bout du monde : Jérémie Rodrigues

À l’heure où bien des joueurs décident de plier bagage direction la Grèce ou la Turquie, d’autres footballeurs n’hésitent pas à filer encore plus loin dans le but d’exercer leur métier et de découvrir de nouvelles cultures. Rencontre avec ces Français partis aux quatre coins du globe.

Par Khaled Karouri
4 min.
Lokomotiv Plovdiv @Maxppp

C'est désormais une habitude, Foot Mercato vous propose de partir à la découverte de joueurs français partis pour des championnats lointains ou méconnus. Pour cette semaine, faisons escale en Bulgarie, pour y découvrir Jérémie Rodrigues. Contacté par nos soins, le joueur vous raconte son parcours : « Je m'appelle Jérémie Rodrigues, j'ai 30 ans, je suis né le 01.11.1980 et je suis latéral droit. J'ai effectué ma formation au FC Sochaux, je suis allé à Besançon en National, où j'ai accédé à la Ligue 2, j'y ai passé 4 ans. Ensuite, j'ai filé à Gueugnon pendant deux ans, sous la direction de Victor Zvunka. En fin de contrat, je me suis engagé avec l'USBCO de Philippe Montanier et Hubert Fournier, avec qui on s'est maintenu à la dernière journée. Pour ma deuxième année à Boulogne, j'ai résilié mon contrat durant la préparation puis j'ai atterri à Chypre pour 2 ans et deux clubs, à savoir AEL Limassol et Nea Slamina. Maintenant, ça fait un an que je suis en Bulgarie au Lokomotiv Plovdiv ».

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Désormais âgé de 30 ans, le natif de Schiltigheim a déjà connu deux expériences à l'étranger, à Chypre et en Bulgarie. Comment a-t-il atterri là-bas ? Jérémie Rodrigues se confie : « Alors après ma résiliation de Boulogne, je suis parti m'entrainer avec Besançon, dirigé par Hervé Genet, que j'ai connu lors de mon séjour là-bas. Un ancien coéquipier de Boulogne, Lionel Bah, avait signé à Chypre et m'a mis en contact avec son agent. Et peu de temps après, je suis parti faire un essai et j'ai signé. En ce qui concerne ma venue en Bulgarie c'est différent. Alain Raguel m'a contacté pour me proposer la Bulgarie. Le club était intéressé, ils avaient vu mes vidéos sur Youtube, et il y avait un joueur français que j'avais côtoyé à Chypre, Youness Bengelloun, qui a facilité ma venue ».

Pas vraiment sous les feux des projecteurs, que vaut vraiment le championnat bulgare ? « Le championnat bulgare est méconnu, mais il y a régulièrement des équipes qualifiées pour l'Europa League. Je considère le championnat bulgare comme très athlétique, mais il y de grandes différences entre les équipes de tête et celles mal classées. Mais ça reste un bon championnat, évidemment pas du niveau de notre Ligue 1 ». À Plodviv depuis plus d'un an maintenant, le joueur ne ferme aucune porte, et envisage en tout cas de terminer sa carrière dans l'Hexagone : « Maintenant, pour la suite, je n'ai pas de plans pour le moment. Je suis sous contrat ici, mais le foot est fait d'opportunités. Donc si une opportunité se présente, que ce soit pour la France ou un autre pays, je verrai. Mais je finirai ma carrière en France ». Et bien c'est tout le mal qu'on lui souhaite.

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