D’abord suspendu six mois pour infraction aux règles antidopage, Samir Nasri va finalement devoir attendre encore pour revenir sur les terrains. Réunie le mois dernier, l’UEFA a décidé d’allonger cette suspension à 18 mois.
Samir Nasri est dans de beaux draps… En février dernier, l’UEFA s’était réunie pour étudier le cas de l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille. En 2016, l’agence espagnole antidopage avait en effet ouvert une enquête à son sujet, alors qu’il évoluait au Séville FC suite à une histoire de traitement intraveineux. Une histoire qui avait fait beaucoup de bruit, et l’instance européenne avait décidé en février dernier de suspendre le joueur de 31 ans pour six mois, alors que la presse espagnole évoquait une suspension possible de quatre ans.
Mais six mois plus tard, l’UEFA et son Instance de contrôle, d’éthique et de discipline, ont décidé de revoir cette décision. Ce mercredi, via un communiqué, l’instance a en effet expliqué que Samir Nasri serait désormais suspendu dix-huit mois, soit douze mois de plus qu’en première instance ! Sans club depuis son départ d’Antalyaspor le 31 janvier dernier, le natif de Marseille va donc manquer les cinq prochains mois de compétition, sa longue suspension débutant effectivement le 1er juillet 2017 et prenant donc fin le 1er janvier 2019.
Samir Nasri, qui espérait trouver un point de chute, devra donc attendre encore quelques semaines. Mais, à défaut de rejouer un match officiel, le milieu français pourra cependant s’entraîner à nouveau très prochainement. L’UEFA a en effet pris une seconde décision qui autorise Nasri à reprendre le chemin de l’entraînement à partir du 1er novembre 2018. Libre depuis fin janvier, l’ancien joueur de Manchester City devra donc encore passer trois mois sans football avant, peut-être, de rebondir en fin d’année.
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