Dans ce dernier jour de mercato toujours très agité, certains joueurs se voyaient déjà dans leur futur club. A tel point qu'ils ont même fait le déplacement... avant de revenir la queue entre les jambes.
Le dernier jour de mercato est souvent synonyme de "panic buy". En panne d'idée ou en retard pour finaliser les dossiers, les clubs étonnent parfois par leur gestion. Durant ce mois de janvier, il y a pourtant eu 31 jours pour recruter, sans compter les nombreux coups de fil passés en amont du mercato pour prendre la "température". Malgré tous leurs efforts, le PSG, Bordeaux et Amiens ont tous les quatre fait face à des situations ubuesques dans les dernières heures. Le joueur désiré ou sur le départ a déjà rejoint la ville de son futur club mais le transfert n'a pu être conclu.
Acosta, une traversée de l'Atlantique pour rien
Il y a d'abord le cas Luciano Acosta. L'Argentin de 24 ans aurait pu être la doublure de Neymar pour cette seconde partie de saison. Le PSG et la franchise américaine de DC United sont allés vite au début des négociations. Tous les voyants semblaient au vert alors que le milieu offensif a même traversé l'Atlantique afin de se rendre à Paris pour passer sa visite médicale et apposer sa signature avec le club français ; ou un autre prétendant européen. Seulement, aucun accord n'a finalement été trouvé avec une formation et le joueur a dû faire le chemin inverse. Visiblement très déçu.
Bordeaux n'a pas aimé le comportement de Fulham
Si Bordeaux a pas mal dégraissé cet hiver entre les départs de Lerager, Pellenard et Vada, celui de Youssouf Sabaly (25 ans) n'était pas vraiment au programme. Titulaire dans le couloir gauche depuis le début de la saison, l'international sénégalais a fait des pieds et de mains pour rejoindre Fulham. Il a même passé en douce sa visite médicale le jeudi 31 au matin à Londres et a attendu un signe de Bordeaux toute la journée. Une manière qui a fortement déplu à l'état major girondin. «Nous avons reçu une offre hier à 20h03. Il existait une clause dans son contrat qui aurait permis de réaliser ce transfert. Cette offre est arrivée à un moment ou on ne pouvait plus réaliser de transfert. (...) Il (Sabaly, ndlr) a émis le souhait de se rendre à Fulham. On lui a fait part de notre avis négatif» a raconté Frédéric Longuépée ce matin en conférence de presse. Résultat, Bordeaux n'a donné aucun signe de vie avant minuit et le transfert a capoté.
Le Rayo fait capoter le transfert de Kakuta à Amiens...
Gaël Kakuta pensait bien revenir à Amiens cet hiver. Parti l'été dernier au Rayo Vallecano, l'ancien de Chelsea n'a finalement pas vraiment apprécié son expérience en terre madrilène. Il a même entamé une grève de l'entraînement pour forcer son départ. Mal lui en a pris puisque le club espagnol a tout fait pour lui mettre des bâtons dans les roues, histoire de lui faire payer son bras de fer et torpiller son transfert. Dès le 28 janvier, le Rayo et Amiens sont tombés d'accord pour un prêt avec option d'achat de 2,5 M€. Le joueur a alors fait le déplacement en Picardie le 31. Il a sagement attendu dans les locaux du club picard que les documents arrivent. Après plusieurs erreurs de contrats et d'oublis de signature, visiblement volontaire, les papiers officiels ont fini par atterrir sur le bureau... à 00h05. Trop tard pour finaliser le transfert. Kakuta est reparti en Espagne avec une dent contre son club.
qui n'a pas réussi à boucler la venue de Yakou Meité
Outre le dossier Kakuta, Amiens a loupé Yakou Meité (22 ans) durant ce dernier jour de marché. L'attaquant formé au PSG était intéressé pour venir en Ligue 1. Il a même fait le déplacement pour se rendre à Amiens. Il y a passé sa journée mais l'affaire a capoté. La faute à son club de Reading qui n'a pas voulu le lâcher ou alors pas à n’importe quel prix. Le club entraîné par Christophe Pelissier a proposé un prêt avec option d'achat sans que cela ne convienne aux Anglais. En parallèle, la Juventus Turin aurait aussi essayé de récupérer le joueur pour le prêter ensuite en Italie. Un coup d'épée dans l'eau puisque le joueur est resté chez les Royals.
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